*Le nombre de refoulés rd-congolais de Brazzaville ne fait que croître, à en croire le rapport de la cellule de crise mise en place par le Gouvernement qui a fait rapport hier, au Premier Ministre, Matata Ponyo. D’autres encore, en instance d’expulsion, indique la même source, sont regroupés de l’autre côté de la rive, en attendant impatiemment le bateau pour la traversée.

 Au stade Cardinal Malula, comme à la maison communale de la municipalité de Kinshasa, le spectacle est effrayant. Face à cette situation, qui est loin de s’arrêter, des femmes, appartenant à la plateforme ‘‘Tribune des Femmes Politiques de l’Opposition’’, TFPO, ont organisé une marche de protestation qui a eu pour terminus, l’Ambassade de la République du Congo, située vers le Rond-point Batetela, le long du  Boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe. Ici, elles ont déposé un mémorandum dans lequel  la communauté internationale est apostrophée  sur ce qu’elles qualifient d’un acte criminel qui ne peut que révolter les âmes éprises de paix et d’humanisme  et qui, martèlent-elles, mérite d’être dénoncé, condamné et sanctionné. La TFPO s’indigne, en outre,de ce que la République du Congo s’octroie, à répétition, la liberté de procéder à ce genre d’opérationsans évoquer en passant,  l’attitude barbare de ses agents de l’ordre maintes fois perpétrée contre les RD-Congolais vivant dans son territoire, quoi que certains aient été  réguliers. Ces braves femmes, habillées en noir, banderoles en mains, conduite par leur Secrétaire Exécutive Nationale, Mme Fyfy Osambia Kpwata du MLC, demandent, enfin, aux acteurs nationaux et internationaux  d’actionner les mécanismes nécessaires en pareilles circonstances de crimes, pour que ladite opération ne reste pas impunie. Il sied de souligner que la TFPO regroupe les femmes du MLC, de l’UNC, de l’ECIDE, de l’ATD, de l’UFC, de l’UDEMO, de l’ADD, etc.    Découvrez, ci-après, le mémorandum de la TFPO adressé à la Communauté nationale et  internationale.     

Mémorandum de la Tribune des Femmes Politiques de l’Opposition (TFPO) à l’intention de la Communauté nationale et internationale
(Avec l’expression des nos sentiments de promotion de Droits Humains)

Objet : Expulsion des Congolais/RDC vivant en République du Congo
La dernière opération relative à l’objet sus évoqué déclenchée en fin mois de d’avril 2014 par le Gouvernement du Congo Brazzaville, demeure aux yeux de toute l’opinion, un acte criminel qui ne peut que révolter les âmes éprises de paix et d’Humanisme, et mérite à cette effet d’être dénoncé, condamné et sanctionné.
A ce sujet, la TFPO s’indigne de ce que la République du Congo s’octroie à répétition, la liberté de procéder à ce genre d’opération ; sans évoquer en passant l’attitude barbare des agents de l’ordre de ce pays maintes fois perpétrée contre nos compatriotes vivant dans ce pays quoi que réguliers.
Aussi, la TFPO s’insurge contre la passivité avec laquelle le Gouvernement de la République Démocratique du Congo gère ce dossier depuis son début ; ce qui laisse libre à la spéculation et à la désinformation de tous ordres.
De ce qui précède,  la TFPO s’étonne de l’hypocrisie qu’affiche souvent la Communauté Internationale vis-à-vis des faits graves perpétrés contre les Congolais de la RDC mais s’intéresse plutôt aux choses vraisemblablement banales qui incriminent les acteurs politiques du Congo démocratiques.
 A titre illustratifs :
-Les disparus du Beach à Brazzaville en 1997 provenaient de Kinshasa ;
-L’extermination et les viols des Congolais par les bandes armées en provenance  du Rwanda, n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque action judiciaires notable ;
-Aujourd’hui encore, les Congolais de la RDC sont victimes de la barbarie orchestrée par le Gouvernement de Brazzaville sans être interpellé, et que la suite sinon le suivi, demeure le cadet des soucis de la Communauté Internationale.
Face à cet état de chose et ne pas se taire, la TFPO vient par le présent MEMO, interpeller à haute voix, tous les acteurs nationaux et internationaux concernés en pareilles circonstances de crimes, d’actionner les mécanismes nécessaires en leurs pouvoirs respectifs, pour que la dite opération d’expulsion macabre de nos compatriotes ne reste pas impunie.
Fait à Kinshasa, le 5 mai 2014

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