La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) a appris avec étonnement l’annonce de la mort samedi 10 mai 2014, dans la ville d’Owando, en République du Congo /Brazzaville de M. Udjani Mangbama alias « Litoko », chef du Mouvement de Libération Indépendante des Alliés (MLIA), un ex mouvement insurrectionnel des Enyele ayant sévi en 2009 dans la province de l’Equateur en RD Congo.




Selon les informations parvenues à la VSV, M. Udjani Mangbama alias « Litoko » aurait été mortellement blessé par balle après qu’il ait fui en compagnie des certains de ses collaborateurs, des hostilités lord de l’interpellation par la police à la  date sus indiquée des occupants qui seraient des ressortissants RD Congolais d’une résidence au quartier Owoko, localité Owando, département de la Cuvette en République du Congo/Brazzaville.
Il revient à la VSV que le Bilan provisoire des incidents feraient état de sept (7) morts parmi lesquels il est dénombré le chef de MLIA, Udjani Mangbama alias « Litoko » et quatre (4) blessés.
En toute état de cause, la VSV fustige et élève ses vives protestations contre la disparition du chef des insurgés Enyele alors que ce dernier devait  répondre tôt ou tard de ses actes criminels (crimes de guerre et contre l’humanité…) devant la justice pour toutes les atrocités infligées à la population RD Congolaise. Aussi, convient-il de souligner, l’interpellation du défunt chef rebelle Enyele et certains de ses collaborateurs, tous des exilés politiques dans un contexte d’expulsions massives et dans des conditions inhumaines des ressortissants RD Congolais du Congo/ Brazzaville aurait inspiré la crainte aux précités d’être expulsés sans aucune garantie pour leur propre sécurité.
Eu égard à ce qui précède, la VSV invite les gouvernements de deux Etats en l’occurrence, la République du Congo/Brazzaville et la République Démocratique du Congo à plus de volonté politique pour :
- mettre en place une commission indépendante ad hoc en vue d’élucider les circonstances de la mort de M. Udjani Mangbama et consorts avant de procéder à la remise des dépouilles mortelles des victimes à leurs familles respectives ;
- dégager les responsabilités et sanctionner les personnes mises en cause ;
- prendre en charge des frais funéraires ainsi que les soins médicaux en faveur des blessés ;
- indemniser les victimes (morts et blessés) ou /et leurs familles pour les préjudices subis.

Fait à Kinshasa, le 13 mai 2014
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV)
République Démocratique du Congo
Ministère de l’Emploi, du Travail
et de la Prévoyance Sociale


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