* Fini les spéculations. Les dates de la tenue des élections urbaines, municipales et locales sont désormais connues. Hier, en effet, devant un parterre de professionnelles des médias, le Président de la CENI, M. l’Abbé Apollinaire Malumalu, a dévoilé la Décision n°012/CENI/AP/14 du 26 mai 2014 portant publication du calendrier des élections à la base.
Viendra, ensuite, en date du 29 août 2015, l’élection des Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints, des Chefs des chefferies et de Chefs des secteurs. Enfin, suivra, en date du 15 octobre 2015, l’élection des maires et de leurs adjoints. Cette étape à trois volets coûtera à la République, la bagatelle somme de 300 millions USD. Un plan de décaissement, a révélé l’Abbé-Président de la CENI, a été soumis au Gouvernement qui, déjà, dans le Budget 2014, a disponibilisé 166 millions USD. La différence est à attendre de l’exercice Budgétaire 2015. Ce calendrier sera-t-il respecté ? Malumalu répond par l’affirmative. Mais, à condition que chaque partie impliquée dans ce processus, respecte ses obligations légales. Qu’est-ce qui peut justifier le choix porté sur les élections locales, en lieu et place des sénatoriales et législatives provinciales ? Ces dernières, a-t-il fait savoir, sont assorties des conditionnalités dont les options formulées autrefois dans la feuille de route. Contrairement aux premières, celles-là exigent que le Parlement lève les options, avant de publier le calendrier. En ce qui concerne, particulièrement, les législatives nationales et la présidentielle 2016, le Président de la CENI soutient que, cette fois-ci, le législateur exige l’organisation du recensement administratif avant leur tenue. Quid du respect des conditions et du délai ? Tout dépendra du Gouvernement qui a entrepris des démarches de préfinancement de ce recensement administratif. L’Abbé Malumalu a saisi cette opportunité afin de plaider pour la stabilité du cycle électoral. Il a fustigé l’attitude des sapeurs-pompiers qui se contentent de colmater des brèches au lieu de résoudre les problèmes à la racine. La balle est désormais dans le camp des acteurs politiques qui, dès à présent, doivent se mettre au travail de préparation, s’ils veulent rafler le plus de sièges. Décidément, la machine est plus qu’en marche.