Quarante et un dossiers des opposants concertateurs manquent des CV- curriculum vitae au cabinet du chef de l’Etat. L’officine d’étude chargé de traiter au cas par cas les dossiers des ministrables, issue des différentes obédiences appelés à composer le gouvernement de cohésion nationale, a curieusement remarqué dans le camp de l’opposition Kengiste quarante et un dossiers incomplets.



Cette absence risque de coûter très cher aux opposants et les disqualifier dans la course. Eux qui ont répondu favorable à l’appel de Joseph Kabila lors des concertations nationales tenues à Kinshasa aux mois de septembre et octobre de l’année passée. La source présidentielle estime que ce manque des dossiers est un coup politique imaginé par un des routiniers politiques, un félin calculateur, mieux tireur d’élite qui a l’art de cibler sa proie dans toutes ses facettes. Congo News a pris soin de vérifier chez certains opposants-concertateurs qui effectivement reconnaissent qu’ils avaient remis leurs CV à la commission qui était chargée de réceptionner les dossiers des ambitieux concertateurs.

Pour l’aile dirigée par Jean Pierre Lisanga, la commission géré par Delly Sessanga, qui les recevait dans son cabinet d’avocat dans l’immeuble ex-OGEDEP, derrière la cour suprême de justice. L’autre aile des révoltés contre Lisanga qui ont accepté à la première heure l’adhésion du RCD à l’opposition républicaine gérée par Michel Bongongo et Hubert Efole. Les deux ailes réunies avaient totalisé deux cents quatre vingt candidatures remis à Kengo. L’autorité morale de l’opposition républicaine, pour éviter toute frustration, avait remis au Palais de la nation une seule liste de dix candidats ministrables accompagnés de ces deux cents quatre vingt dossiers des prétentieux. La source souligne que ce n’est pas, selon le bon vouloir de Kengo, mais plutôt une exigence de la Présidence de la République.

Le félin Kengo avait présenté cet impératif présidentiel comme sa manière de maximiser les chances pour tous les opposants- concertateurs. Faux et archifaux rétorque la source présidentielle. Le chef de l’Etat tient à être reconnaissant à ceux qui ont répondu à son appel, lors des assises du Palais du peuple, en tenant compte de deux critères principaux, à savoir la compétence et la probité morale. C’est cette logique fondamentale qui a amené le chef de l’Etat à biffer sept noms sur le dix présenté avant son voyage en France.

De tout ce qui précède, la question qui hante l’esprit des avertis est que les quarante et un dossiers incomplets, est-il un fait commis par inadvertance ou a été soustrait à un certain niveau. Dans l’une ou l’autre hypothèse, l’absence des quarante et un CV, parait comme une sanction avant la désignation des animateurs appelés à accéder dans la chambre des saints.

Dans ces attractions tumultueuses, des consultations accélérés, tous les coups semblent être permis. Un cas similaire a été observé dans le gouvernement Gizenga avec un fantôme ministre Ilunga Kasongo qui n’existait pas et à la place, l’autorité morale de ce parti, Kisimba Ngoy était en deuxième position pour occuper le poste en remplacement du fictif. Malheureusement, Gizenga a raillé le nom du Président de ce parti. D'où est sorti le sobriquet « Yandi Ve- Yandi Kaka ». L’histoire se répète devant nous avec les composantes appelées à constituer le gouvernement de cohésion nationale.



Gerard Lemba
Kinshasa, 30/05/2014 (Congo News, via mediacongo.net)
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