*Le Comité international de la Croix Rouge a organisé le jeudi 22 mai 2014, au cercle français de la Gombe, une journée d’information à l’endroit des députés nationaux, membres de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) et celle de la Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale.






 Il était question pour les membres de ces deux commissions de faire un état des lieux, ensemble avec le CIRC, sur la participation de la RDC aux différents traités de Droit International Humanitaire (DIH). Pour Alessandra Monegon, Chargée de mission du CICR, cette organisation s’est réjouie de la ratification, par la RDC, d’un grand nombre de traités internationaux sur le DIH. Mais, ces traités, selon elle, n’auront de sens, aux yeux des victimes des conflits armés, que si des mesures de mise en œuvre, y compris législatives sont prises au niveau national. Elle a, par ailleurs, indiqué que le CICR s’est également réjoui car, d’autres traités du Droit International Humanitaire sont inscrits à l’ordre du jour de la Session ordinaire de l’Assemblée nationale pour en autoriser la ratification. Il s’agit du projet de Loi autorisant la ratification de la convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes et les petits calibres dite : «Convention de Kinshasa» et le projet de Loi autorisant la ratification de l’Union africaine sur la protection et l’assistance des personnes déplacées en Afrique.
«Le constituant a fait de vous des législateurs par excellence et vous confère un rôle prépondérant dans la ratification des traités internationaux», a déclaré Monegon. Elle a, à cet effet, relevé que les parlementaires ont un rôle clé dans ce domaine.  A l’agenda de cette Session parlementaire, il y a justement l’étude de ces deux traités internationaux notamment, la convention de Kinshasa et la convention africaine sur les déplacés.
Elle a tout aussi souligné que la rencontre de jeudi entre dans le cadre des rencontres régulières que son organisation accommode avec des parlementaires. Car, dit-elle, le Comité International de la Croix Rouge promeut le Droit International Humanitaire. Et, de ce fait, la ratification, par les Etats, des instruments du DIH ne peut qu’intéresser cette organisation humanitaire. « Le Droit International Humanitaire est un droit qui protège les personnes qui, en temps de guerre, ne participent pas ou ne participent plus aux combats».
En ce qui concerne les échanges, ces élus nationaux ont discuté de traités auxquels la RDC a ratifié. Il s’agit de ceux sur la protection des victimes de conflits armés, sur les armes, la Cour Pénale Internationale, la protection des biens culturels, environnement et des traités régionaux.
Déjà 150 ans d’actions humanitaires
Depuis sa création par Henry Dunant en 1964, la Croix Rouge internationale a longuement contribué à la paix universelle. Alessandra Monegon l’a rappelé aux Députés qui sont venus pour cette journée d’information. «L’activité de ce jour se déroule, pour le CICR, dans un contexte bien particulier. Car, cette institution célèbre depuis l’année dernière, 150 ans d’actions humanitaires», a-t-elle signifié. En 150 ans, poursuit-elle, le CICR a contribué à l’élaboration et au développement du Droit International Humanitaire. Droit qu’elle a défini comme étant un corpus des règles relatives à la conduite des hostilités. Depuis ses premières codifications en 1864, rappelle-t-elle, le Droit International Humanitaire a démontré et continue à démontrer toute sa pertinence. Et, son respect  par toutes les parties en conflit s’avère être, selon elle, la façon la plus appropriée pour protéger les victimes.
Dido Nsapu


Le direct
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top