* Jusqu’où irait le bicéphalisme à la tête de l’Exécutif provincial ? Des sources crédibles, le vice-Gouv est désormais l’interface attitrée en l’absence de son titulaire en soins depuis plus d’un mois.La situation politique à l’Equateur semble s’améliorer. Plusieurs faits le prouvent. 




Le dernier est l’option prise par le gouvernement central, de lever très bientôt, la mesure portant suspension de l’Assemblée provinciale. Selon des sources, la très attendue décision de l’Exécutif national, préalable à la reprise des activités de l’organe délibérant de l’Equateur, ne serait plus que question de jours. Sauf, bien évident, enjeux politiques majeurs qui viendraient bouleverser la donne. A tout le moins, la décision du Gouvernement national ne peut qu’apaiser les esprits des ressortissants de la province de l’Equateur, principalement ceux des députés provinciaux en « chômage » depuis bientôt trois mois. Car, nombreux ont craint que la suspension de l’Assemblée provinciale ne se mue en sa dissolution. Et, certaines sources crédibles affirment qu’on n’en était pas très loin.
Toujours en ce qui concerne l’évolution du microcosme politique de cette province de l’Equateur, considérée par ailleurs comme la plus instable des deux quinquennats du Président Joseph Kabila, on apprenait hier que des mesures importantes seraient dans le pipe-line de la très haute autorité du pays.
Selon la source, le vice-Gouv de la province, Sébastien Impeto sera officiellement proclamé l’interface attitrée, en l’absence de son titulaire en soins depuis plusieurs mois. Au cas où cette info s’avérerait vérifiée, alors une telle décision aurait le mérite de mettre un terme au bicéphalisme qui a affaibli l’autorité de l’Etat au sommet de la province de l’Equateur.
Rappel historique des faits, Louis Alphonse Koyagialo, alors qu’il se rendait en Afrique du Sud pour des soins médicaux, avait choisi son ministre de la Justice, Pascal Selinga, pour partager son intérim avec le vice-gouverneur. Ces nouvelles attributions, en plus de ses fonctions de ministre provinciale de la Justice, faisait de Pascal Selinga un doublon aux côtés du vice-gouverneur l’élu Sébastien Impeto.
Dans des loges politiques des fils du terroir, la décision de Louis-Alphonse Koyagialo avait été loin, très loin même de faire l’unanimité. Pour certains, l’acte posé par le numéro 1 de leur province, voilait une méfiance implicitement exprimée vis-à-vis de Sébatien Impeto, fiché par des pro Koyagialo, comme l’un des fidèles de l’ancien Gouverneur de province, Jean-Claude Baende.
Cette thèse, du reste très répandue au sein de l’opinion locale, avait fini par se consolider. Surtout à Mbandaka, capitale et siège des institutions politiques provinciales de l’Equateur. C’est donc cette nomination de Pascal Selinga qui a semblé avoir donné le ton au conflit, à la cacophonie politique à la tête du Gouvernement provincial. En tout cas, nombreux ont été des analystes politiques désintéressés qui, en leur temps, qui avaient perçu d’un mauvais œil, la décision de Louis-Alphonse Koyagialo. Car, la logique élémentaire voudrait qu’en l’absence du titulaire, le pouvoir revienne à l’adjoint. Ce qui n’a pas été le cas au sein de l’Exécutif de l’Equateur où Sébastien Impeto ne pouvait prendre aucune décision, sans le contre–seing de Pascal Selinga.

LE SORT DE KOYAGIALO DEJA SCELLE ? 
La province de l’Equateur est « ancéphale » depuis plusieurs mois. « Acéphale » dans la mesure où son Gouverneur se trouve en situation de ne plus diriger, à cause des ennuis de santé ressentis quelques mois seulement après son investiture en juillet 2013. Ce chevronné de la territoriale n’a pas eu le temps d’asseoir son pouvoir, et exécuter son ambitieux programme de redressement de la province. Depuis près de trois mois, il se trouve présentement et pour la seconde fois, en séjour médical au pays de Jacob Zuma.
Aux yeux de nombreux observateurs, le sort Koyagialo semble déjà scellé. Pétition de principe ? Induction amplifiante ? Pas si sûr. Pas non plus à exclure totalement. Toujours est-il que dans les milieux de la Majorité présidentielle, on ne se laisse pas du tout se distraire. Des dignitaires de cette plate-forme politique de soutien au Président Joseph Kabila, à la quelle appartient également le Gouv actuel de l’Equateur, pensent qu’il faille tenir compte de l’état de santé actuel de Louis Alphonse Koyagialo et agir en toute responsabilité. C’est-à-dire que le Chef de l’Etat garant de la Nation devrait prendre une initiative pour mettre un terme à ce bicéphalisme qui paralyse le fonctionnement de la province. Laurel KANKOLE
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