*Le rendez-vous du Comité de liaison CENI-partis politiques a été respecté le vendredi 20 juin 2014, dans la salle des spectacles du Palais du Peuple. Entouré des membres du Bureau et de l’Assemblée Plénière, l’Abbé Apollinaire Malumalu a échangé avec les mandataires des partis politiques autour de l’épineuse question du calendrier des élections urbaines, municipales et locales.
Au cours de ce vif échange, le Président de la centrale électorale s’est montré plutôt hydrofuge. Le calendrier des élections urbaines, municipales et locales publié récemment reste, pour lui, une décision irrévocable d’une institution qui ne veut nullement remettre en question son indépendance. «Le calendrier ne peut jamais être consensuel…Cela se fait nulle part ailleurs au monde», a-t-il martelé. Avant d’ajouter que le calendrier électoral fait partie des prérogatives exclusives de la CENI. Par le fait même, cela relève de sa pleine responsabilité. «Mon rôle n’est pas de vous convaincre, mais de vous informer», a-t-il poursuivi, soulignant que son institution ne recevra aucune injonction venant de l’intérieur comme de l’extérieur du pays pour changer une décision. Des propositions et suggestions, oui, Malumalu est disposé à les intégrer selon qu’elles arrivent à convaincre son équipe, mais pas les intimidations.
Publié le 26 mai dernier, le calendrier des élections urbaines, municipales et locales continue à alimenter le débat. La réunion extraordinaire du Comité de liaison CENI-partis politiques de vendredi 20 juin dernier, était très entendue pour se dire des vérités face à un calendrier approuvé par les uns et rejeté par les autres.
Moment de vérité, d’autant plus que pendant près de six heures, les préoccupations de certaines sensibilités qui fustigent un calendrier non-consensuel ont été rappelées au numéro Un de cette institution organisatrice des élections en RD. Congo. Et les réponses de l’Abbé Apollinaire Malumalu ont été sans appel. Le calendrier des élections urbaines, municipales et locales disponible reste, pour lui, une décision irrévocable d’une institution qui ne veut remettre en question son indépendance.
Comme pour clore ce débat, il a indiqué que «Le calendrier ne peut jamais être consensuel… Cela se fait nul part ailleurs au monde».
A ce sujet, l’Abbé Président est sans état d’âme. « Mon rôle n’est pas de vous convaincre, mais de vous informer », a-t-il fait savoir à l’auditoire. Face à la pression nationale et internationale, la CENI garde son sang froid et reste imperturbable. « La CENI est là et va résister aux intimidations. La loi nous protège sur ce point », a-t-il argué, soulignant que le calendrier électoral fait partie des prérogatives exclusives de la CENI.
En ce qui concerne les contestations sur la décision de cette institution d’ouvrir un nouveau cycle électoral par des élections au niveau de la base, sans parachever le dernier cycle avec ses arriérés des élections provinciales, Malumalu fait montre de la même fermeté. Cette décision prise, en se référant notamment aux décisions assorties du séminaire d’imprégnation, organisé l’année dernière après l’installation de cette nouvelle équipe électorale, reste irrévocable.
La messe est dite
C’est désormais connu. Cette CENI de Malumalu n’est pas prête à renoncer à son calendrier très critiqué. Les pressions de l’opposition et de certaines voix internationales ne suffiront certainement pas pour le pousser à renoncer à son choix. Des propositions et suggestions, oui, Malumalu est disposé à les intégrer selon qu’elles arrivent à convaincre son équipe, avant de prendre une décision. Mais, pas des intimidations. La messe semble dite.
Face à cette fermeté, les réactions des contestataires ne manqueront sûrement pas d’occuper la presse.
Le prochain rendez-vous du Comité de liaison CENI-partis politique est pris pour le 25 juillet.
La Pros.
Publié le 26 mai dernier, le calendrier des élections urbaines, municipales et locales continue à alimenter le débat. La réunion extraordinaire du Comité de liaison CENI-partis politiques de vendredi 20 juin dernier, était très entendue pour se dire des vérités face à un calendrier approuvé par les uns et rejeté par les autres.
Moment de vérité, d’autant plus que pendant près de six heures, les préoccupations de certaines sensibilités qui fustigent un calendrier non-consensuel ont été rappelées au numéro Un de cette institution organisatrice des élections en RD. Congo. Et les réponses de l’Abbé Apollinaire Malumalu ont été sans appel. Le calendrier des élections urbaines, municipales et locales disponible reste, pour lui, une décision irrévocable d’une institution qui ne veut remettre en question son indépendance.
Comme pour clore ce débat, il a indiqué que «Le calendrier ne peut jamais être consensuel… Cela se fait nul part ailleurs au monde».
A ce sujet, l’Abbé Président est sans état d’âme. « Mon rôle n’est pas de vous convaincre, mais de vous informer », a-t-il fait savoir à l’auditoire. Face à la pression nationale et internationale, la CENI garde son sang froid et reste imperturbable. « La CENI est là et va résister aux intimidations. La loi nous protège sur ce point », a-t-il argué, soulignant que le calendrier électoral fait partie des prérogatives exclusives de la CENI.
En ce qui concerne les contestations sur la décision de cette institution d’ouvrir un nouveau cycle électoral par des élections au niveau de la base, sans parachever le dernier cycle avec ses arriérés des élections provinciales, Malumalu fait montre de la même fermeté. Cette décision prise, en se référant notamment aux décisions assorties du séminaire d’imprégnation, organisé l’année dernière après l’installation de cette nouvelle équipe électorale, reste irrévocable.
La messe est dite
C’est désormais connu. Cette CENI de Malumalu n’est pas prête à renoncer à son calendrier très critiqué. Les pressions de l’opposition et de certaines voix internationales ne suffiront certainement pas pour le pousser à renoncer à son choix. Des propositions et suggestions, oui, Malumalu est disposé à les intégrer selon qu’elles arrivent à convaincre son équipe, avant de prendre une décision. Mais, pas des intimidations. La messe semble dite.
Face à cette fermeté, les réactions des contestataires ne manqueront sûrement pas d’occuper la presse.
Le prochain rendez-vous du Comité de liaison CENI-partis politique est pris pour le 25 juillet.
La Pros.