S’en inspirer bien pour réussir sa cohésion nationale
Les lampions allumés pendant 30 jours (du 12 juin au 13 juillet 2014) en vue d’éclairer les villes ayant accueilli les équipes de football venues de tous les coins du globe pour se disputer la coupe du » Mondial 2014 » ont été éteints dimanche dernier !
Mais il n’en est pas ainsi de la joie immense ou de la tristesse infinie éprouvées par des millions et des millions de personnes qui soutenaient ou ne soutenaient pas le vainqueur ou le perdant de cette compétition sportive dont l’importance humaine, politique, économique et historique n’est plus démontrer.
En effet, quels que soient les sentiments éprouvés par les uns et les autres, une flamme difficile à éteindre continue d’éclairer les consciences au milieu des peuples qui ont vu leurs rêves se réaliser ou se briser à l’occasion de cette compétition avant de déterminer à reprendre l’initiative pour une revanche en règle lors des championnats à venir ! La République fédérale d’Allemagne a été honorée du titre de champion du monde du football pour la quatrième fois, mais un grand prix spécial est à décerner au gouvernement du Brésil pour sa perspicacité dans la mise en place adéquate de structures d’accueil ayant favorisé le succès de l’équipe nationale de ce pays, mais aussi et surtout pour avoir permis aux peuples du monde entier de se sentir unis autour d’un même événement !
Kabila doit s’en inspirer…
Mais il y a autre chose. Il s’agit du rôle de premier plan joué par la Fédération internationale de football Association (FIFA) pouvoir organisateur officiel de la Coupe du Monde. Cette puissante organisation sportive mérite aussi un très grand prix pour l’extraordinaire organisation qu’elle a imprimée à la session de la coupe du monde qui vient de s’achever au Brésil.
A voir les rôles capitaux joués par les uns et les autres pour la réussite de cet événement ainsi que les résultats obtenus, le Brésil a été une grande école de gouvernement politique et administrative (ou de gouvernance tout court) pendant les 30 jours de compétitions dans le cadre du mondial 2014 pour tous les pays émergeants. Mais combien sont-ils ceux qui ont eu la sagesse de s’y faire inscrire ?
La première leçon (probablement la plus importante de toutes) apprise à cette école c’est que le football est incontestablement un facteur de cohésion internationale !
En effet, pendant les 30 jours du » Mondial 2014 » tous les peuples du monde ont regardé dans une seule et même direction en transcendant les clivages politiques, économiques et sociaux qui les séparent. La République fédérale d’Allemagne vient d’en tirer un prix fort. A quel pays le prochain tour ?
En République démocratique du Congo la coupe du monde a mis ensemble de nombreux ménages désunis… pour regarder les mêmes images… à partir d’un même récepteur de télévision.
Joseph Kabila doit s’en inspirer pour réussir » sa propre cohésion nationale » : évacuer les clivages politiques, sociaux et autres qui séparent douloureusement les congolais en faisant d’eux une mosaïque de peuples étrangers les uns des autres ! Pourquoi donc les concertations nationales n’ont-elles pas abouti à la cohésion interne vainement recherchée par ceux qui gouvernent la RDC grand pays où le football est roi et la musique reine ? La République fédérale d’Allemagne a une économie au Zénith, un football aujourd’hui au Zénith, grâce à la cohésion nationale ! Que Joseph Kabila et sa majorité y regardent par deux fois pour laisser des traces » propres » de leur passage à la tête du pays.
Par Kambale Mutogherwa
En effet, quels que soient les sentiments éprouvés par les uns et les autres, une flamme difficile à éteindre continue d’éclairer les consciences au milieu des peuples qui ont vu leurs rêves se réaliser ou se briser à l’occasion de cette compétition avant de déterminer à reprendre l’initiative pour une revanche en règle lors des championnats à venir ! La République fédérale d’Allemagne a été honorée du titre de champion du monde du football pour la quatrième fois, mais un grand prix spécial est à décerner au gouvernement du Brésil pour sa perspicacité dans la mise en place adéquate de structures d’accueil ayant favorisé le succès de l’équipe nationale de ce pays, mais aussi et surtout pour avoir permis aux peuples du monde entier de se sentir unis autour d’un même événement !
Kabila doit s’en inspirer…
Mais il y a autre chose. Il s’agit du rôle de premier plan joué par la Fédération internationale de football Association (FIFA) pouvoir organisateur officiel de la Coupe du Monde. Cette puissante organisation sportive mérite aussi un très grand prix pour l’extraordinaire organisation qu’elle a imprimée à la session de la coupe du monde qui vient de s’achever au Brésil.
A voir les rôles capitaux joués par les uns et les autres pour la réussite de cet événement ainsi que les résultats obtenus, le Brésil a été une grande école de gouvernement politique et administrative (ou de gouvernance tout court) pendant les 30 jours de compétitions dans le cadre du mondial 2014 pour tous les pays émergeants. Mais combien sont-ils ceux qui ont eu la sagesse de s’y faire inscrire ?
La première leçon (probablement la plus importante de toutes) apprise à cette école c’est que le football est incontestablement un facteur de cohésion internationale !
En effet, pendant les 30 jours du » Mondial 2014 » tous les peuples du monde ont regardé dans une seule et même direction en transcendant les clivages politiques, économiques et sociaux qui les séparent. La République fédérale d’Allemagne vient d’en tirer un prix fort. A quel pays le prochain tour ?
En République démocratique du Congo la coupe du monde a mis ensemble de nombreux ménages désunis… pour regarder les mêmes images… à partir d’un même récepteur de télévision.
Joseph Kabila doit s’en inspirer pour réussir » sa propre cohésion nationale » : évacuer les clivages politiques, sociaux et autres qui séparent douloureusement les congolais en faisant d’eux une mosaïque de peuples étrangers les uns des autres ! Pourquoi donc les concertations nationales n’ont-elles pas abouti à la cohésion interne vainement recherchée par ceux qui gouvernent la RDC grand pays où le football est roi et la musique reine ? La République fédérale d’Allemagne a une économie au Zénith, un football aujourd’hui au Zénith, grâce à la cohésion nationale ! Que Joseph Kabila et sa majorité y regardent par deux fois pour laisser des traces » propres » de leur passage à la tête du pays.
Par Kambale Mutogherwa
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