*Dans une semaine, soit du 3 au 7 novembre prochain, à l’occasion de la 34ème Assemblée de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa reçoit du monde. Il s’agit de 213 Maires des capitales et métropoles où le français est la longue officielle, 11 membres associés, 29 associations nationales d’autorités locales, la Présidente Catherine Samba Panza de Centrafrique, le Président Denis Sassou Nguessou du Congo-Brazzaville et Joseph Kabila. André Kimbuta fait ainsi la démonstration que Kinshasa est capable d’accueillir des conférences et grandes manifestations internationales.


Cela fait un moment que la République Démocratique du Congo est redevenue fréquentable. La capacité d’accueil du pays s’est davantage améliorée. Depuis octobre 2012, marqué par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Kinshasa évolue au rythme des conférences internationales. Autrefois, ce sont les femmes des pays francophones qui s’étaient réunies à Kinshasa pour dénoncer les violences qu’elles subissent. Récemment, en fin de semaine dernière, les magistrats africains ont renforcé leurs liens à Fleuve Congo Hôtel. On annonce, par ailleurs, qu’une grande conférence interministérielle se déroule à Kinshasa. Une conférence à laquelle participe une dizaine de ministres de l’Afrique centrale ayant la gestion de l’Environnement dans leurs attributions. Voici que la Ville de Kinshasa s’ouvre au monde pour développer trois thèmes : «Villes et migrations internationales», «Dialogue, autorités locales, Union européenne et autres partenaires» et «Villes et lutte contre le changement climatique». En décembre prochain, Paris, Capitale de la France, va accueillir une conférence de l’ONU sur le climat. En prélude, la maire de Paris, Anne Hidalgo, va intervenir lors des travaux de Kinshasa. Le programme prévoit qu’elle parle du changement climatique. Anne Hidalgo devrait aussi visiter le Centre Hospitalier d’Etat de Ngiri-Ngiri. L’on rapporte, en effet, que c’est l’AIMF qui a financé, en partenariat avec l’Hôtel de Ville de Kinshasa, la construction et l’équipement de ce centre hospitalier, en plus de la Maison des Savoirs de Kinshasa. En provinces, c’est avec l’argent de l’AIMF qu’une campagne de sensibilisation sur la décentralisation a été organisée au Bandundu. D’autres projets réalisés sont entre autres, l’aménagement du marché de Luwowoshi au Katanga et la desserte en eau potable dans la ville de Bukavu.


Il est à signaler que la 34ème Assemblée de l’AIMF se tient à Kinshasa alors que des élections locales sont prévues en 2015. Les maires francophones ont un rôle à jouer dans la mesure où ils peuvent intervenir dans la réussite du processus électoral. Surtout qu’en 2013, l’essentiel du budget de l’AIMF a été utilisé pour renforcer les capacités des élus locaux en matière de gestion, d’élaboration de plans de développement, de démocratie participative et de modernisation des finances municipales.


Ebola s’invite aux discussions. Actualité oblige ! Les conférenciers devront réfléchir sur la manière de prévenir cette maladie abominable, d’endiguer les dégâts et d’éviter, à tout prix, sa propagation. Les villes francophones prendront, à la fin des travaux, des mesures de santé permettant de combattre efficacement Ebola.


La Pros.




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