
Pour Adolphe Lumanu, il ne s’agit pas là d’un agenda caché de la Majorité Présidentielle, mais plutôt de la concrétisation non seulement de l’une des recommandations du conclave de l’opposition politique tenu à Kinshasa du 2 au 11 juillet 2013, mais aussi de l’une des résolutions des Concertations Nationales. Et d’ajouter que la quasi-totalité des personnalités nationales et internationales avaient sollicité l’antériorité du recensement administratif avant toute élection. Cependant, il faut s’assurer que l’enregistrement des populations à l’état-civil n’est pas seulement avantageux pour les élections, mais pour l’identité.
A l’en croire, Il n’y a pas de confusion à faire, car, toutes les démarches concourent à la mise en œuvre des statistiques démographiques. D’autant plus que la CENI a besoin du recensement administratif, pour que la répartition des sièges se fasse au prorata du fichier établi.
Toutefois, l’ONIP travaillera en partenariat public-privé avec un collaborateur dont l’appel d’offre national était lancé par le Bureau Central de Coordination (BCECO), pour lequel 11 soumissionnaires se sont présentés. Ainsi, l’ONIP misera-t-il sur quatre phases, entre autres, la prévention budgétaire, la conclusion du financement du projet, tout en respectant le délai. Parlant des moyens, Adolphe Lumanu a estimé une somme de près de cinq cents millions de dollars américains, pour pérenniser cette structure. Parmi les avantages sociaux, il a annoncé la probabilité de créer environ 40 000 emplois sur le plan social et l’assurance dans les transactions financières, étant donné qu’avec la carte biométrique, la sécurité bancaire est d’office garantie.
Ayant en charge l’exécution de cette ordonnance, Richard Muyej, Ministre de l’Intérieur, a indiqué que l’ONIP va délivrer la carte d’identité nationale, et ses données serviront au fichier électoral de la CENI. Conformément au décret Présidentiel, trois organes le constituent, et sa gestion revient à la Direction Générale.
Muyej Mangez Mans en a profité pour exhorter les promus à plus d’abnégation afin que leurs actions répondent aux attentes de la population.
De son côté, Geneviève Inagosi, Présidente du Conseil d’Administration, a souligné que le Chef de l’Etat respecte le Genre, vu que deux des cinq Membres sont des femmes. Elle s’engage pour, sa part, à s’acquitter loyalement des fonctions qui lui sont assignées. Ainsi, en appelle-t-elle au soutient de la population pour une franche collaboration. Et, la presse n’est pas en reste, puisque c’est à travers elle que le processus d’identification sera connu, outre l’apport du Gouvernement.
Judith Asina
Le direct