Alors que la République démocratique du Congo tente d’arracher le titre de premier producteur de cuivre à la Zambie, et que le secteur extractif représente le véritable moteur économique du pays (avec plus d’une centaine de projets miniers sur le territoire), un nouveau rapport pointe du doigt le manque de transparence dans ce secteur en RDC.

Sur près d’une vingtaine de projets miniers, soixante deux contrats, avenants ou annexes n’ont jamais été rendus publics par le Ministère des Mines, alors que la loi les y oblige.
Le manque de transparence des entreprises minières en RDC, voilà l’une des principales conclusions d’une étude sans précédent réalisée par l’organisation américaine, le centre Carter, et trois ONG congolaises pendant près d’un an.

L’impact sur l’environnement et la contribution au développement du pays sont les données les plus difficiles à obtenir selon ces ONG. La majorité des opérateurs ne distribuent par leur Etude d’impact – et ce malgré l’obligation dans le Code minier de le faire. Autre exemple : sur les 17 sociétés étudiées, seules 5 ont révélé leur contribution au développement local, une autre obligation légale. Enfin, selon cette étude il est quasiment impossible de connaitre l’identité ou les propriétaires des différentes sociétés minières, à moins de donner de l’argent aux tribunaux du commerce.


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