L’enterrement collectif décrié des citoyens congolais dans une fosse commune au cimetière Fula Fula dans la commune de Maluku à la périphérie de la ville de Kinshasa continue de susciter des réactions.

Dernière en date, celle du Front national pour le renouveau, FNR en sigle, qui par la voix de son président national Basile Abdul Elombo, n’a pas caché son indignation hier mardi 21 avril 2015 devant la presse au siège de son parti à Yolo, dans la commune de Kalamu.

» Enterrer des corps des Congolais dans des conditions indignes et inhumaines relève de la barbarie et d’un manque de considération, qu’il s’agisse des corps non identifiés ou appartenant à la catégorie des indigents « . Ce sont là les propos du président Abdul qui a noté en plus qu’un minimum de respect était requis à l’enterrement des morts.

Pour faire la lumière autour de ce dossier encore opaque, le FNR joint sa voix à celle du peuple congolais qui exige une enquête indépendante afin que les auteurs répondent de leurs actes.

Le parti cher à Abdul Elombo fustige les déclarations du vice-premier ministre de l’Intérieur qui a jeté le dévolu sur le vocable » tombe commune » en lieu et place de » fosse commune « .

Ce président a, dès lors, recommandé au gouvernement de procéder, dans le cas identique, à l’enterrement des indigents ou des non identifiés dans des cercueils en bois fabriqués par le service des travaux administratifs (STA) comme dans les régimes précédents.

Les Kinois ont suivi en début de semaine, à travers des images, l’enterrement par l’Hôtel de ville des corps abandonnés à la morgue centrale de l’Hôpital provincial général de référence (ex Maman Yemo).

Chaque corps a été enterré dans un cercueil et dans une tombe individuelle avec une croix identificatrice. Comme quoi c’est de cette manière que les choses devaient se faire.


Par G.O


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