A l’issue de la 2ème session extraordinaire des Conseils d’administration des établissements publics et du Conseil des établissements privés agréés de l’ESU

L’Université pédagogique nationale (UPN), l’Institut supérieur de commerce de Kinshasa (ISC/Kinshasa), l’Université protestante du Congo (UPC), l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), l’Université catholique de Bukavu (UCB) et l’Université catholique du Congo (UCC), sont là les 6 institutions académiques de l’Etat autorisées à organiser les enseignements du 3ème cycle en République Démocratique du Congo.

Cette décision a été confirmée hier lundi par le 1er ministre Augustin Matata Ponyo dans un discours lu par le professeur Théophile Mbemba, Ministre de l’ESU, lors de la clôture des travaux de la » 2ème session extraordinaire des Conseils d’administration des établissements publics et du Conseil des établissements privés agréés de l’Enseignement supérieur et universitaire » (ESU), tenus du 22 au 25 mai dans la ville de Kinshasa.

A la lumière du rapport synthèse de ces assises, 3 instituts supérieurs sont également autorisés à organiser les enseignements du 3ème cycle, à condition qu’ils concluent un partenariat scientifique avec une université nationale ou étrangère organisant les mêmes filières d’études, conformément à l’article 97 de la Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement national.

Ces 3 instituts sont notamment l’Institut supérieur des techniques appliquées de Kinshasa (ISTA/Kinshasa), l’Institut supérieur des techniques médicales de Kinshasa (ISTM/Kinshasa) et l’Institut supérieur pédagogique de Bukavu (ISP/Bukavu).

Sélectionnées parmi les 138 filières identifiées et enquêtées dans les différents établissements, ces 9 institutions s’ajoutent aux Universités de Kinshasa (UNIKIN), de Lubumbashi (UNILU) et de Kisangani (UNIKIS) qui, jusqu’à ce jour, étaient les seules à organiser ces enseignements.

Le rapport synthèse précise que les travaux de la 2ème session précitée ont été marqués par la présentation des résultats de l’enquête visant à déterminer les établissements académiques éligibles, suivie d’un débat houleux axé sur la procédure utilisée pour arriver à ces résultats, l’exposition éventuelle des critères autres que ceux adoptés par les Conseils d’administration et le Conseil des établissements privés agréés, les concepts du professeur permanent et du professeur résident, le contenu des enseignements du 3ème cycle et l’intégration du professeur associé dans la direction des thèses.

Ainsi, les participants se sont engagés à respecter les textes légaux et réglementaires régissant le secteur de l’ESU et de discuter de l’adhésion de l’ensemble de la communauté universitaire congolaise au processus en cours sur le 3ème cycle ; du contenu du 3ème cycle à redéfinir conformément à la Loi-cadre susmentionnée.

Ce point sera examiné au cas par cas et les apprenants de ces établissements seront orientés vers les institutions facultaires organisant les mêmes filières d’études.

Les recours seront examinés

Les participants aux travaux de la 2ème session ont aussi discuté de la collaboration interuniversitaire interne qui amènera le pays, à l’aide de ses propres ressources, à préparer localement la relève académique ; de la création des Ecoles doctorales sous-régionales avec un partenariat régional et/ou international afin de poursuivre la préparation de la relève académique et de mutualiser les ressources humaines existantes ; du recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ainsi que de l’introduction des recours clairement motivés par les établissements lésés et de la correction du rapport avant la communication des résultats de l’enquête ; enfin, de la spécialisation en médecine.

Dans son discours de clôture de la session lu par le professeur Théophile Mbemba, le 1er ministre a expliqué que le 3ème cycle doit être encadré et soumis à des pratiques normatives du point de vue administratif et scientifique, car il constitue le haut niveau du savoir débouchant sur le doctorat considéré comme le diplôme le plus élevé délivré par une institution d’enseignement supérieur et universitaire et le diplôme de référence à l’échelle internationale résultant de la soutenance d’un projet de recherche innovant, devant un jury des spécialistes du domaine concerné.

» La session extraordinaire que nous clôturons aujourd’hui a été convoquée pour procéder à la validation des résultats des enquêtes menées sur terrain par des équipes mixtes, en vue d’arrêter la liste des établissements et filières à autoriser à organiser ces enseignements « , a enchaîné le 1er ministre.

Augustin Matata Ponyo a rassuré que les recours éventuels introduits par les établissements non sélectionnés seront examinés par le ministère de tutelle dans les meilleurs délais et avec objectivité.

Il a rappelé les travaux de la 1ère session organisés le 14 novembre 2014 et consacrés à l’adoption, par tous les Conseils d’administration, du critérium élaboré pour l’organisation des enseignements du 3ème cycle.

Par Marcel Tshishku






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