La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a annulé vendredi 29 mai et renvoyé devant la Chambre de première instance VII la décision du 23 octobre 2014 par laquelle la Chambre préliminaire II avait ordonné la mise en liberté provisoire de quatre suspects dans l’affaire Bemba et alliés. La Chambre d’appel a expliqué par ailleurs que la Chambre préliminaire II avait mal interprété et appliqué l’article 60-4 du Statut qui oblige cette Chambre à s’assurer que la détention avant le procès ne se prolonge pas de manière excessive «à cause d’un retard injustifiable imputable au Procureur.»Le porte-parole de la CPI, Paul Madidi, rappelle que, lors que cette liberté provisoire avait été décidée, le procureur de la CPI avait interjeté appel contre cette décision.
«Aujourd’hui donc, la chambre d’appel vient d’annuler cette décision de mise en liberté provisoire de Monsieur Bemba et de quatre autres […]Et la chambre d’appel remet donc cette responsabilité à la chambre de première chargé de s’occuper du procès dans le cadre de l’affaire de subornation des témoins. Ce procès doit commencer le 29 septembre», a poursuivi Paul Madidi.