Nommé récemment au sein du comité de la Fédération internationale de football association (Fifa) en compagnie d’un autre africain, le Tunisien Tarek Bouchamaoui, Constant Omari défend bec et ongle Sepp Blatter. « Le président Blatter n’est pas un criminel. Donc, je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui n’est pas un criminel devrait voir son élection affectée », a déclaré le président de la Fédération congolaise de football association (Fécofa), depuis Zurich où il participe au congrès de cette instance de football mondial.

Le Congolais répond à une consigne donnée pour l’ensemble des membres de la Confédération africaine de football (Caf) prenant part au congrès de la Fifa. La Caf a clairement annoncé qu’elle réitère son soutien indéfectible à Joseph Blatter qui, selon toute vraisemblance, devrait maintenir de candidature pour un cinquième mandat.
La position de Constant Omari et de ses pairs africains par rapport à lourdes accusations qui pèsent sur la Fifa s’oppose à celle des Européens. Le président de l’Union européenne de football association (Uefa), Michel Platini, a demandé hier jeudi 28 mai au patron de la Fifa de quitter son poste. Il voit dans le dernier scandale en date qui frappe cette institution l’opportunité de bouter son tout-puissant patron hors du jeu.
Des membres de la Fifa sont soupçonnés de corruption et ont été arrêtés mercredi dernier à Zurich à la demande des autorités américaines. Au total, 14 inculpations ont été annoncées à New York contre des responsables et partenaires de la Fifa. Elle n’a pas tardé à suspendre provisoirement les 11 personnes, dont Jeffrey Webb, un de ses vice-présidents, après la procédure engagée par la justice américaine dans une affaire de corruption. Certains dirigeants du football africain sont aussi cités dans ce scandale. Le président Issa Hayatou, Jacques Anouma, Hany Abo Rida, ... font l’objet d’une enquête.
La version des faits d’Issa Hayatou, premier vice-président de la Fifa, intéresse particulièrement les enquêteurs suisses. Des médias présents à Zurich ont d’ailleurs rapporté que le patron du football africain avait éconduit des policiers venus à sa rencontre, le mercredi dernier.
Une version démentie par le service de communication de la Caf. « Issa Hayatou est en ce moment à l’hôtel Baur au lac où il réside lorsqu’il est de passage à Zurich et se repose après la réunion des délégués de la CAF », a rapporté Rfi.

R.M








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