Le président de l’AMEVECO qui s’entretenait avec la presse, a indiqué que 17 % des cas de morsures ont été enregistrés en milieu urbain contre 83 % en milieu rural, expliquant que cette situation est consécutive au manque d’information et des soins appropriés.
La rage, a-t-il défini, est une maladie mondiale et mortelle se transmettant accidentellement d’un animal enragé à l’homme par morsure, griffage et léchage d’une plaie ouverte par un animal malade. Le chien, le chat, le singe et d’autres animaux sauvages sont transmetteurs de la rage.
Le Dr Amèdé Luyuba Awazi a fait remarquer que cette maladie affecte plus les enfants de moins de 15 ans qui sont suivant en contact avec les animaux enragés errant, avant de préciser que la dite maladie est négligée en RDC, selon les statistiques. Raison pour laquelle, il vient de lancer, à travers l’AMEVECO, une campagne de sensibilisation en collaboration avec les services de santé humaine et animale.
Par ailleurs, il a recommandé à la population de ne pas négliger cette maladie car il ya des vaccins efficaces et surs à administrer après morsures en vue de protéger la victime contre le virus.
Il a rappelé que selon l’OMS, 55 mille cas de décès dus à la rage sont enregistré chaque année à travers le monde. Pour pallier à cette situation inquiétante, l’OMS préconise la vaccination de carnivores sauvages, leur surveillance et la déclaration des cas suspects.
