La police a procédé à l'arrestation d'une deuxième personne relativement à une sordide histoire d'agression sexuelle, aujourd'hui.

Il s'agit de Nina Raul, 32 ans. Elle a comparu, cet après-midi, au palais de justice d'Ottawa.

Elle est accusée d'agression sexuelle, de voie de fait, d'agression armée, d'intimidation et d'avoir proféré des menaces.

Une jeune femme de 21 ans a été agressée sexuellement, à Ottawa, au cours des derniers jours. Cette agression a été filmée et s'est retrouvée sur les réseaux sociaux.

La vidéo montre une jeune femme qui est intimidée et violentée par plusieurs personnes.

La victime et les accusées sont d'origine congolaise. C'est d'ailleurs des membres de cette communauté qui ont signalé l'agression aux autorités.

Cette deuxième arrestation survient après celle de Eunice Ilunga, 40 ans. Elle fait face, elle aussi, à des accusations d'agression sexuelle, d'agression armée, d'intimidation et d'avoir proféré des menaces.

La police lui reproche également d'avoir volé moins de 5000 $.

Temoignage de la victime


« Elles ont commencé à me frapper, à cracher sur moi. Elles m'ont déchiré les vêtements et elles ont commencé à prendre des photos. »— Marie, nom fictif

Les images des son agression ont largement été diffusées sur les réseaux sociaux.

Marie dit avoir été séquestrée de longues heures. Ses geôlières lui auraient fait craindre le pire.

« Jétais tellement morte. Je ne savais pas quoi faire. Et là, Eunice a pris le couteau. »

Eunice Ilunga, 40 ans, a été accusée jeudi d'agression sexuelle et de voie de fait armée. Une de ses complices, Nina Raul, 32 ans, a été arrêtée et accusée, aujourd'hui. Elle fait face à des accusations d'agression sexuelle, de voie de fait, d'intimidation et d'avoir proféré des menaces.

Aucun des faits rapportés n'a encore été prouvé en cour.

Dénonciation

Les membres de la communauté congolaise rappellent que le viol est utilisé comme arme de guerre dans plusieurs conflits en Afrique, notamment au Congo.

« Nous devons apprendre les habitues et les modes de vie ici, pas allez copier les barbaries qui se passent dans d'autres pays pour torturer les filles ici dans un pays de droit »— La tante de Marie

L'avocat de la victime, Daniel François Kasenda Kabemba, demande aussi l'aide du public pour protéger l'identité de sa cliente. Il exhorte les membres de la communauté à ne plus distribuer la vidéo de l'agression et d'effacer toutes les images.
« Même si on travaille dans ce milieu-là, on est toujours choqués et surpris d'entendre ces choses-là! »— Anne Jutras, directrice générale du CALACS de Prescott-Russell

Anne Jutras, directrice générale du CALACS de Prescott-Russell salue le courage de Marie qui a dénoncé publiquement ses agresseurs.

Malheureusement, dit-elle, ces cas d'agression sont rarement dénoncés. Elle encourage les victimes à faire appel aux ressources qui existent dans la communauté.

« On ne va pas juger, on va croire la femme, on va lui trouver les ressources nécessaires et on va le faire du mieux que l'on peut dans qui elle est culturellement, historiquement », dit-elle.

Briser l'isolement, c'est le plus important selon Mme Jutras. Plus les victimes restent isolées, moins elles ont tendance à en parler. Par conséquent, elles se victimisent davantage.


radio-canada


Cliquez ici pour voir la vidéo http://ici.radio-canada.ca/regions/ottawa/2015/07/10/007-agression-sexuelle-facebook-congo-arrestation-ottawa-reseaux-sociau.shtml




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