Mathieu Kolokey, représentant du ministre provincial de l’intérieur, sécurité et décentralisation, a remis vendredi des actes de naissance aux enfants des communes de Masina et Kimbanseke, au cours d’une cérémonie organisée par l’ONG internationale Save The Children.

Il a profité de l’occasion pour sensibiliser les parents sur l’importance de l’enregistrement des enfants à l’Etat civil, ajoutant que la cérémonie constitue un moment déterminant qui marque un changement de comportement nouveau, caractérisé par l’obligation des parents de protéger leurs enfants.

Il a également remercié tous les partenaires pour les efforts fournis au sujet de l’encadrement des parents rappelant les différentes campagnes de sensibilisation y relatives organisées dans la ville de Kinshasa. Grâce à l’appui des partenaires, ces enfants ont pu bénéficier gratuitement de leurs actes de naissance.

Le représentant de Save The Children, Bernard Ngambo, a fait savoir que depuis la création de son organisme en 1994, cette ONG s’occupe du bien- être et de la protection des droits des enfants, précisant que lorsqu’il s’agit de répondre rapidement aux situations d’urgences et de venir en aide aux populations touchées afin de répondre à leurs besoins de base essentiels.

Il a également souligné que ce programme de sensibilisation a duré au moins six mois et a permis l’enregistrement des enfants dont 8000 ont reçu leurs actes de naissance, fruit de coopération de différents partenaires notamment la Banque mondiale et les différentes ONG internationales.

Les bourgmestres de Masina et de Kimbanseke ont respectivement insisté sur le fait que la rue n’a pas d’enfants, d’où, ceux-ci ont des droits et des obligations envers leurs parents. Le premier droit de l’enfant, ont-ils relevé, est l’acte de naissance qui lui permet d’avoir une identité déterminée par l’état civil après quatre-vingt dix jours (90) de naissance, précisant qu’après ce délais, les parents seront obligés de payer des amendes à l’état civil.

Le président du conseil de l’administration du Réseau des éducateurs des enfants et jeunes de la rue (REEJER), Roger Mafolo, a fait savoir que le programme d’enregistrement gratuit des enfants à l’état civil s’inscrit dans le cadre de la sécurisation et de la régulation des enfants au sein de la famille, avant d’ajouter qu’il constitue une marque significative de reconnaissance auprès de l’Etat.


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