Un nouveau Conseiller spécial en matière de sécurité serait dans le pipeline présidentiel.

Dans les salons politiques battant pavillon » Majorité présidentielle « , son nom fait le buzz. Lui c’est Pierre Lumbi, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. Plusieurs sources le donnent pour partant. Simples rumeurs ?

S’agirait-il de l’acte final du réaménagement du Cabinet présidentiel ? Possible. En tout cas, des personnalités bien branchées font état d’un très probable changement au très prestigieux poste de conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. L’actuel locataire du CNS (Conseil national de sécurité) sur les hauteurs de Binza, Pierre Lumbi pourrait laisser la place à un autre homme du sérail.
Une personne de la kabilie présentée comme aussi discrète qu’efficace. Un profil qui sied à ce poste mi politique, mi « service ». Ici comme ailleurs, le » Spécial » c’est l’homme du Président. C’est l’éminence grise du Régime. C’est l’homme par qui tout passe. A charge pour lui de filtrer.
Sous Mobutu, le pays a connu un certain Seti Yale. Toute une légende. A Brazzaville, Jean-Dominique Okemba incarne le Régime Sassou. Outr’Atlantique, lorsque le Républicain Bush fils place, lors de son premier mandat, Condoleeza Rice à la tête du très stratégique Conseil national de Sécurité, tout le monde a compris que la future Secrétaire d’Etat est une fidèle parmi les fidèles du Président.
En poste depuis février 2010, Pierre Lumbi semble correspondre de moins en moins à ce profil. Ô tempora, ô mores ! Cet ancien activiste de la Société civile du Kivu pendant les années de plomb sous Mobutu est autorité morale d’un parti qui se distingue par une lecture particulière des enjeux politiques du moment. Le Mouvement social pour le renouveau(MSR) – un des principaux partis de la Majorité- n’a de cesse de marquer ses réserves notamment sur le très sensible débat sur l’horizon 2016.
Avec d’autres formations de la MP, le MSR est de ceux qui ont ouvertement déconseillé la révision de la Constitution. Pas donc étonnant que le MSR se retrouve dans le Groupe de sept partis de la Majorité (G7).
Au seuil du marathon électoral, Pierre Lumbi pourrait aussi avoir besoin de descendre dans l’arène à la tête de ses troupes. En 2006 comme en 2011, le MSR a surpris par sa bonne prestation notamment aux élections législatives. Le parti de Pierre de Lumbi étendu à ses alliés a su se poser en deuxième force politique de la majorité parlementaire derrière le PPRD. Un capital non négligeable.
Pour revenir à l’état-major présidentiel, si jamais le changement à la tête du CNS avait lieu, cela ne serait perçu que comme le point d’orgue d’une opération qui a vu le Raïs nommer, fin mai dernier, un nouveau cabinet avec à son cime Nehémie Mwilanya. Au Palais, nul n’ignore que la période de tous les enjeux a commencé. Pour la mère de batailles, le Président a déjà entrepris de battre le rappel des troupes et de ses hommes. Il paraît que c’est loin d’être fini.
J.N.


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