Pour les responsables de la compagnie aérienne, les raisons de l'échec de Korongo Airlines sont à chercher du côté de Kinshasa.

Le coupable, c’est l’État ! Pour Christophe Allard, ex-directeur général de la défunte Korongo Airlines, filiale conjointe de Brussels Airlines et du Groupe Forrest International liquidée le 4 septembre, c’est Kinshasa qui est responsable.

« L’arrêt des opérations de Korongo s’explique pour trois grandes raisons, nous a-t-il confié le 17 septembre alors qu’il venait de quitter définitivement le pays. D’abord, les difficiles négociations sur l’amélioration des infrastructures aéroportuaires, qui nous ont empêchés d’ouvrir rapidement des lignes vers Goma et Kisangani. Ensuite, le refus d’accorder un allègement fiscal sur les frais de leasing de nos avions. Enfin, l’impossibilité d’ouvrir de nouvelles lignes à l’international, à cause de la volonté de privilégier la nouvelle compagnie nationale, Congo Airways. »

Souverainiste

Les propositions répétées de coopération technique, commerciale et capitalistique de Korongo et de ses actionnaires pour le lancement de Congo Airways, dirigée par Claude Kirongozi, ont été rejetées par les autorités congolaises.

« Pour des raisons souverainistes, le gouvernement n’a pas voulu s’appuyer sur les équipements et l’expérience de Korongo », soutient Christophe Allard, qui rejoint la filiale de Brussels Airlines aux États-Unis. Néanmoins, la compagnie belge (détenue à 45 % par Lufthansa) reste ouverte à une nouvelle forme de participation à Congo Airways.

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