Enigmatique est réellement l’année électorale 2016 parce que très peu d’informations sont disponibles pour indiquer que ces élections auront bel et bien lieu, à quelle époque de cette année ces élections seront effectivement tenues, etc. S’agissant des formations et plateformes politiques ainsi que des candidats appelés à prendre part aux joutes électorales de cette année, tout s’arrête pratiquement à de bouillantes supputations du public. Aucune liste officielle, provisoire soit-elle, ne permet d’apporter des informations utiles à ce sujet !
Une alerte à prendre au sérieux …
Mais dans les cercles politiques hermétiquement fermés de Kinshasa, on n’hésite pas de faire circuler des listes de personnalités politiques qui pourraient représenter les partis de l’opposition et les organisations de la société civile à ces élections.
Faute d’informations de sources crédibles, il ne nous est pas encore possible de publier lesdites listes.
Comme on peut le constater, la Majorité présidentielle qui est partie prenante à ces élections majeures de 2016 n’ose pas révéler les noms de son ou de ses candidats potentiels auxdites élections, mais des indiscrétions transpirant des milieux diplomatiques attestent qu’à cette occasion, il y aura plus de candidats perturbateurs que des candidats sérieux. Ce, ce pour des raisons faciles à imaginer ! Que signifierait donc le silence observé jusqu’ici par la Majorité présidentielle sur son ou ses candidats potentiels à la magistrature suprême du pays ?
En ce qui concerne les candidats perturbateurs qui viendraient battre campagne aux côtés des candidats authentiques, on peut d’ores et déjà se demander de quel bord politique ces derniers viendraient-ils, et d’où proviendraient les moyens de leur action !
Il s’agit là dune alerte à prendre au sérieux et les forces politiques et sociales acquises au changement pourraient être la proie facile visée par les commanditaires de l’action desdits candidats perturbateurs. A ces forces donc de demeurer vigilantes pour faire face à toute éventualité tout au long de l’énigmatique année électorale qui arrive déjà au galop.
Par KAMBALE MUTOGHERWA
