JEAN-CLAUDE MUYAMBO EVENTRE MOISE KATUMBI
22 septembre 2012, 11:55
Dans une lettre ouverte adressée au Gouverneur du Katanga Moise Katumbi, Jean-Claude Muyambo déballe tout concernant son frère ennemi.
Objet : Première lettre ouverte : Ma part de vérité ,
       
 I.GENESE


Sauf omission de ma part, je ne me souviens pas vous avoir connu ou entendu parler alors que j’étais encore étudiant à l’université de Lubumbashi, ni encore moins lorsque j’entrais dans ma vie professionnelle en tant qu’avocat.
Le seul souvenir dont je me souviens de vous est d’avoir entendu parler de vous, remonte de la période pendant laquelle votre nom a été cité dans une affaire honteuse d’escroquerie dans les affaires des magasins Témoins et d’achat d’armes pour le compte de la République Démocratique du Congo, que vous avez, sauf oublie de votre part, escroqué le feu Président Laurent Désiré KABILA. C’est alors que j’ai été contacté par l’un de vos collaborateurs, en la personne de l’Honorable Godé YASUPA, pour que j’use de tout mon poids pour que vous reveniez au pays, vue que votre situation devenait de plus en plus difficile et insoutenable à l’étranger ; situation que vous connaissez parfaitement bien et sur laquelle vous ne pouvez pas me contredire.

Je me souviens, que je me faisais toujours accompagner de Monsieur Lord Nawej lors de nos différentes rencontres à l’étranger. Vous vous souviendrez que j’ai eu à effectuer plusieurs voyages à Sun City pour rencontrer différentes autorités politiques alors que je n’étais qu’un simple avocat pour vous permettre de regagner le pays et contrairement aux autres personnes qui entreprenaient les mêmes démarches que moi, je ne vous avais jamais demandé un seul dollar pour toutes les démarches effectuées y compris les frais de voyage et de restauration car je vous considérais toujours comme un frère en détresse. Nos différentes démarches et différents contacts en votre faveur ont eu comme résultante, la bénédiction du chef de l’Etat, Joseph KABILA KABANGE qui a finalement accepté que vous reveniez au pays malgré tout ce que vous aviez causé comme préjudice à son père, M’zee Laurent Désiré KABILA, alors chef de l’Etat.

A votre retour au pays, j’avais remarqué que vous n’aviez ni argent de poche, ni endroit où habiter, et j’ai eu à m’occuper de bon coeur de votre logement et restauration, et ce, dans mes installations, non pas vous seul, mais avec tous les vôtres, pris en charge de la même manière que vous. A cette époque, le Gouverneur NGOY MUKENA s’est engagé en tant que gouverneur pour supporter les frais de logement et de restauration qui s’élevaient jusqu’à 250.000 $ que je n’ai jamais réclamés. Je me souviens encore, que le jour où vous êtes rentré au pays, vous étiez accompagné de Monsieur Paul (un sujet zambien) que vous m’aviez présenté comme étant votre frère, et c’est lui qui avait loué le jet qui vous avait amené de Johannesburg à Kinshasa et de Kinshasa à Lubumbashi, et comme l’accueil était chaleureux, vous aviez usé de trafic d’influence pour informer aux autorités de la GECAMINES et autres opérateurs minier que c’était le chef de l’Etat qui vous a envoyé implanter son parti le PPRD au Katanga, et que la GECAMINES DEVELOPPEMENT devrait vous donner ses minoteries pour moudre la farine afin de permettre au parti PPRD d’avoir des subventions. C’est ce qui a été fait. Dites-moi pourquoi Monsieur Paul est-il rentré en Zambie? Car, un bon matin, ce dernier m’a appelé, alors qu’il se trouvait dans le jardin de la résidence LOFOI, qui appartenait à Monsieur KATEBE KATOTO, où vous vivez actuellement, et il me parla en ces mots : « Muyambo mon frère, j’ai pensé que Katumbi était mon frère, mais ce qu’il vient de faire est inacceptable, et je préfère rentrer en Zambie… ». J’ai essayé pour ma part de le persuader en lui disant que vous deux vous formiez une bonne équipe de travail, et que le début a toujours été difficile, et que ça pouvait marcher dans les jours à venir.

En présence de Monsieur Paul, je vous ai appelé pour demander ce qui s’était passé entre vous ? J’ai été surpris de votre réponse: « Président, laissez-le partir », et ma deuxième question de savoir pourquoi devons-nous le laisser partir ? Sans attendre votre réponse Paul va me cracher la vérité en ces termes : « lorsque le président de la République Son Excellence Joseph KABILA KABANGE a accepté le retour de Moïse KATUMBI au pays, ce dernier (Moise KATUMBI), m’a demandé de louer un jet pour lui, et qu’en contre partie, je devrais moudre les maïs à la GECAMINES DEVELOPPEMENT pour une période de 3 mois, de manière à récupérer mon argent, en écoulant mes maïs à 15 $ le sac, en réservant 15% de commission sur chacune de livraison, au profit de Monsieur Moise KATUMBI.

Quelle ne fut pas la surprise de Paul d’apprendre qu’au lieu de livrer le sac de maïs de 25Kg à 15 $ à la GECAMINES DEVELOPPEMENT, Monsieur Moise KATUMBI le livrait à 30 $. Il est écrit dans les Saintes écritures « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l\'un, et aimera l\'autre; ou il s\'attachera à l\'un, et méprisera l\'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ».

Et là j’ai été convaincu par Paul, et je ne pouvais plus insister qu’il reste à Lubumbashi. Je me souviens encore que vous commenciez à racketter des Libanais et des Grecques dans cette ville de Lubumbashi pour remplir vos poches. Et l’une de vos premières victimes fut Monsieur FWADE, un sujet libanais à qui vous aviez exigé la somme de 400.000 $ en le menaçant de démolir sa résidence avec l’aide des fanatiques de Mazembe, et ce dernier a quitté précipitamment le pays pour aller s’exiler en Afrique du Sud. Et à ma question de savoir le pourquoi de ces types de comportements, vous m’aviez laissé entendre que vous le faisiez pour avoir de l’argent de poche, et que vous me réserveriez ma part. Chose que je n’avais pas aimée, ni appréciée, et je me souviens vous avoir répondu en ces termes : « président, il est bon pour un homme de vivre et de se nourrir de ce qui lui revient, comme fruit de son travail, et non de s’enrichir de ce qui est à autrui, qui est source de malédiction ». Le jour suivant, c’est Monsieur Alex BAZANO qui m’appelle en détresse pour m’informer de menaces que vous exerciez sur sa personne en vue de lui ravir ses biens, et votre réponse a été claire : « Président, ce Monsieur n’a jamais contribué à l’équipe de MAZEMBE ».

Je vous avais conseillé avec insistance pour que vous le laissiez en paix, vous m’aviez dit qu’il devrait à tout prix contribuer. Tel ne fut pas ma surprise de voir que ce Monsieur était devenu votre meilleur et grand ami. Ne dit-on pas ceux qui se ressemblent s’assemblent.

JEAN-CLAUDE MUYAMBO 
22 septembre 2012





LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top