Le M23 menace de se désolidariser des accords conclus.
"Face à la confusion et au retard délibérément entretenus par le gouvernement de la RDC sur la mise en œuvre de ses engagements, attitude qui, en réalité, cache son refus catégorique de respecter sa propre signature apposée sur ce document qui a lancé le 12 décembre 2013 le processus de paix dans notre pays, notre mouvement demande aux chefs d'états des pays membres de la CIRGL de rendre officielle la constatation dudit refus et d'en tirer toutes les conséquences qui s'imposent", déclare Bertrand Bisimwa (photo), dans un communiqué officiel de son mouvement.
En réaction, le coordonnateur du mécanisme de suivi de l'accord, Francois Mwamba Tshishimbi, qualifie de distraction les propos de Bertrand Bisimwa.
Le communiqué du M23 est publié au moment où l'inquiétude refait surface à l'est de la RDC.
Selon le CEPADHO, centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l'homme, "des rebelles ex-M23 sont entrés en RDC pour appuyer les ADF".
"Ces ex-M23 sont lourdement armés", a dit à TOP CONGO FM, Omar Kavota, le directeur exécutif de CEPADHO.
"Ils sont entrés en RDC vendredi par le poste frontalier de Kiddeya en traversant la rivière Lamia, côté RDC, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) et dans la province de l'Ituri", précise le CEPADHO.
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