L'état d'alerte maximal est maintenu ce mardi à Bruxelles, métros et écoles sont encore fermés
Quatrième jour que Bruxelles est transformée en ville fantôme. Encore aujourd'hui mardi, les métros et les écoles restent fermés dans la capitale belge en raison des "menaces sérieuses et imminentes" d'attentats. "Nous avons des indications sérieuses que des attaques peuvent à nouveau se produire", a répété lundi le Premier ministre Charles Michel, qui a toutefois donné des signaux qualifiés de "contradictoires" par les médias belges.Le niveau d'alerte maximal est certes maintenu jusqu'au 30 novembre à Bruxelles, mais les écoles rouvriront mercredi et la circulation des métros reprendra elle aussi progressivement en milieu de semaine.

"Pris en otage"


"Nous ne voulons pas laisser gagner les terroristes en mettant le pays au point mort", a plaidé le chef du gouvernement, qui selon Le Soir, est "plongé dans un cauchemar dont il est devenu l'otage". D'autant que, pour Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef du journal belge, "les interventions réalisées semblent avoir donné peu de résultats – 15 personnes sur 16 relâchées –, et le danger reste total, nous dit-on".



"C'est un cauchemar, parce que cette menace (...), ne peut cependant plus empêcher le retour des citoyens à la vie normale, sous peine de provoquer une crise de nerfs collective. Bruxelles – et la Belgique – offre ainsi au monde l'image d'une population et d'un pouvoir pris en otage par des terroristes qu'on dit toujours tapis dans la capitale et prêts à passer à l'acte, et dont la patience pourrait, hélas, au 'jeu' du chat et de la souris, être supérieure à celle des politiques et des forces de l'ordre" Edito Le Soir




"Il y a des messages qui ne passent plus"

Des voix politiques commencent aussi à s'élever. La co-présidente du parti Ecolo a appelé lundi soir le Premier ministre à venir s'expliquer devant le parlement, selon la RTBF. "Rien n'a changé, mais on autorise les écoles et les métros à rouvrir mercredi. (...) Il y a des messages qui ne passent plus (...) Indépendamment des recommandations de l'Ocam, on perçoit bien ce soir que la décision de bloquer Bruxelles est une décision politique", affirme Zakia Khattabi.

Pour autant, la Belgique n'a pas de leçons à recevoir des médias français, estime La Libre Belgique, qui regrette que le pays soit montré du doigt et présenté comme un "berceau du terrorisme européen".



"On en est bien conscient. Il y a eu des failles partout. Et il est un peu vain de vouloir sans cesse rejeter la responsabilité des attentats de Paris sur d'autres pays amis. Ce petit jeu est d'ailleurs bien ce que cherche Daech : diviser, diviser diviser. En accablant les Belges de tous les maux, certains commentateurs sont tombés dans le piège tendu"Edito La Libre Belgique

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