*Le temps de dialoguer est arrivé. Il est fortement recommandé aux forces politiques et sociales du pays, de se réunir autour de la table des concertations. Il en va de l’intérêt de tous, de privilégier la voie du Dialogue entre congolais. C’est le désir ardent des membres du Cartel de l’Opposition Politique Signataire et non Signataire de l’Accord Global et Inclusif de Sun City. Ils l’ont fait savoir, le vendredi 30 octobre dernier, lors d’une conférence de presse qu’ils ont tenue au centre Bondeko, dans la commune de Limete. Par la voix de son porte-parole adjoint, Bathy Bembe Majimo, le Cartel a réitéré sa confiance en un véritable Dialogue entre congolais, axé sur le respect du délai constitutionnel. A cet effet, il invite d’avance les participants aux concertations, de traiter succinctement les points fondamentaux qui conditionnent la tenue des élections futures. Notamment, le problème du calendrier électoral qui doit être reconsidéré, du fichier électoral qui doit être dépollué, de l’enregistrement des nouveaux majeurs, de la reconstruction de la CENI ainsi que de la sécurisation du processus électoral. En fait, c’est un appel à la prise de conscience, à la cohésion nationale, à un Etat de droit et à une gouvernance politique démocratique que lance cette formation politique.

Ci-après, la déclaration lue au centre Bondeko.

CARTEL DE L’OPPOSITION POLITIQUE SIGNATAIRE ET NON SIGNATAIRE DE L’ACCORD GLOBAL ET INCLUSIF DE SUN CITY

DECLARATION POLITIQUE DU CARTEL

KINSHASA, LE 30 OCTOBRE 2015

Il y a quatre ans, l’opinion nationale et internationale se souviendra, qu’en date du 28 mai 2011, lors de sa conférence de presse, par le biais de son Excellence Z’AHIDI ARTHUR NGOMA, Ancien vice-président de la République, Président National des Forces du Futur/ Camp de la Patrie, proposait le DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS, en posant une série de questions précises : que reste-t-il de nos certitudes partagées au dialogue entre congolais, à Sun City, Afrique du Sud ? Que reste-t-il de toutes ces promesses faites à la nation : la réconciliation nationale, la reconstruction du pays dont, en particulier, des piliers de l’Etat que sont l’armée, la police, la DGM, la justice, l’administration publique, les services de sécurité ; sur le fondement d’un Etat de droit, gage de la paix, de sécurité et de développement ; la décentralisation, c’est-à-dire, cette volonté de rapprocher l’Etat des citoyens, etc.

En date du 07 novembre 2014, l’appel du Cartel de l’Opposition politique à la Nation congolaise affirma qu’il en fallait encore beaucoup pour atteindre l’objectif de la cohésion nationale, sur le fondement d’un Etat de droit et d’une gouvernance politique démocratique que les forces politiques et sociales du pays avaient compris l’absolue nécessité. Le Cartel de l’Opposition Politique observe, avec contestation, que les « concertations politiques », d’octobre 2013, n’auront finalement été convoquées que pour enterrer le débat. Tout y aura été dit mais, plus d’un an après, rien n’aura été pris en compte à quelque niveau que ce soit. Dès lors, il est à nouveau fondé de demander la convocation d’une véritable rencontre des forces politiques et sociales du pays qu’est le DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS.

Messieurs et Mesdames de la presse,

En date du 16 mai 2015, dans son message à la nation congolaise au CEPAS/Gombe, à Kinshasa, le Cartel de l’Opposition Politique, par le biais de son Porte-parole, Son Excellence Z’AHIDI Arthur NGOMA, Ancien Vice-président de la Républiquea adressé à la Nation congolaise ce Message : « LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, IL EST ENCORE TEMPS D’AGIR », l’un des messages forts, auquel nos pères de l’indépendance ont requis notre absolue fidélité, c’est « Debout congolais ».

Il ne suffit pas de le chanter, il faut le vivre. Et, c’est les élections de 2016 !

Une fenêtre d’opportunité qui nous est offerte pour revisiter la gouvernance du pays.

Vu ce qui précède, le Cartel de l’Opposition Politique signataire et non signataire de l’Accord global et inclusif de Sun City, géniteur de la 3ème République, réitère sa confiance au Dialogue entre congolais et stigmatise le temps qui passe et qui risque de lui faire perdre son objectif.

De ce fait, il demande au Chef de l’Etat de le convoquer sans plus tarder, et ce, sous l’égide d’un facilitateur étranger et de préférence, un Africain.

Dans le respect du délai constitutionnel, ce dialogue devrait porter sur les points fondamentaux, ci-après :

Le calendrier électoral qui doit être reconsidéré ;
Le fichier électoral qui doit être dépollué ;
L’enregistrement de nouveaux majeurs ;
La restructuration de la CENI ; et, enfin,
La sécurisation du processus électoral.
Messieurs et Mesdames de la presse, ce dialogue entre congolais doit absolument aboutir aux résolutions et recommandations pertinentes opposables à tous.

Voilà l’unique occasion qui permettra aux Congolais, loin de velléités politiciennes essentiellement bellicistes, de réfléchir sur l’organisation des élections dans le délai constitutionnel et qui déboucheront à la paix et la stabilité politique de notre pays.

Nous vous remercions.

Lu par l’Honorable BEMBE MAJIMO BATHY

Président national de SODEPRO/R.P.P.P.

Porte-parole Adjoint du Cartel

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