Réagissant au discours de Joseph Kabila et à l’ordonnance portant convocation de ce forum, le leader de l’UDPS fait remarquer que le dialogue ne doit ni sortir du cadre constitutionnel ni donner lieu à une quelconque manœuvre visant à favoriser un glissement du calendrier électoral au-delà des délais constitutionnels. Pour lui, J. Kabila fait partie du problème et ne doit donc pas être juge et partie.

Le président de l’Union pour Démocratie et le Progrès Social (UDPS) vient de réagir au discours tenu samedi dernier par le président Kabila et à ordonnance signée par ce dernier convoquant ledit dialogue.

La réaction de l’UDPS est contenue dans un communiqué en 9 points publié, depuis Bruxelles.

Dans ce document, le parti de Limete rappelle à Joseph Kabila l’enjeu du dialogue et la voie à suivre pour la réussite de ces pourparlers.

Pour l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, le dialogue ne devrait ni, sortir du cadre constitutionnel qui doit être formellement respecté, ni donner lieu à une quelconque manœuvre visant à favoriser un glissement du calendrier électoral au-delà des délais constitutionnels.

Limete s’en tient toujours à sa feuille de route du parti, publiée le 12 février 2015 qui donne la vision du Dialogue à convoquer conformément aux prescrits de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et des résolutions des Nations Unies.

Le parti se tient prêt à s’engager concrètement dans le dialogue politique dont les objectifs principaux recherchés sont L’élaboration d’un calendrier électoral réaliste et consensuel, qui tient compte des délais constitutionnels, l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé, le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple”, déclare l’UDPS dans le communiqué.

Voie royale pour sortir le pays de la crise née des élections de 2011, le dialogue est inévitable et l’UDPS estime que ce n’est pas à Kabila de se faire juge et partie et attend la nomination d’un médiateur international par le SG de l’Onu conformément à l’Accord-cadre et Résolutions des Nations Unies.

Pour l’UDPS, le facilitateur ainsi désigné devra, de commun accord avec les parties prenantes, à savoir le camp du changement représenté, par l’UDPS et alliés, et la majorité au pouvoir, déterminer la composition du comité préparatoire chargé de définir les contours de l’organisation du forum, en prenant la société civile à témoin.

Le parti cher à Etienne Tshisekedi regrette que Joseph Kabila, dans son allocution, ait parlé de tout, sauf de lui, et s’est ainsi sciemment refusé de s’engager à respecter la Constitution, notamment pour ce qui est du nombre et de la durée des mandats présidentiels et du respect de l’alternance à l’issue de son deuxième et dernier mandat en 2016 conformément à l’article 220 de la Constitution.

Pour l’UDPS, Kabila est un problème et non une solution et ne peut ni en définir l’ordre du jour du dialogue, ni en donner une quelconque orientation.

La position de l’UDPS a été dévoilée hier à Kananga, au cours d’une Conférence-débat à la paroisse St Marc, par Joseph Kapika, secrétaire général adjoint chargé des Finances et Administration. Par GKM



Le communiqué de l’UDPS



L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle, et son Président National, le Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba, après avoir suivi avec attention l’annonce faite par Monsieur Joseph Kabila en date du 28 novembre 2015 relative au Dialogue National,

Rappellent que c’est le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, constant dans sa vision de la démocratie, qui a été le premier à réaffirmer que le dialogue est la VOIE ROYALE de résolution de la crise politique en République Démocratique du Congo (RDC) ; et qu’à cet effet, la feuille de route du parti, publiée le 12 février 2015, donne la vision du Dialogue qui doit être conforme aux prescrits de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, lequel a été signé par 11 pays de la Région de Grands Lacs (dont Joseph KABILA pour le compte de la R.D.C.), en présence des Institutions Internationales (O.N.U,, U.A. et U.E.) et de nombreux témoins représentants officiels de leurs gouvernements, suivi par l’adoption de trois résolutions subséquentes du Conseil de Sécurité de l’ONU ;


Relèvent qu’en date du 24 novembre 2015, le Président Etienne Tshisekedi a saisi le Secrétaire Général des Nations Unies pour solliciter la désignation, dans les meilleurs délais, d’un Facilitateur ;


Précisent que le facilitateur ainsi désigné devra, de commun accord avec les parties prenantes, à savoir le camp du changement représenté, par l’UDPS et alliés, et la majorité au pouvoir, déterminer la composition du comité préparatoire chargé de définir les contours de l’organisation du forum, en prenant la société civile à témoin.


Notent que Monsieur KABILA, en tant que partie prenante au dialogue, donc élément du problème congolais et non de solution, ne peut s’arroger le rôle d’être juge et partie. A cet effet, il ne peut ni en définir l’ordre du jour, ni en donner une quelconque orientation.


Font remarquer que Monsieur Joseph Kabila, dans son allocution, e parlé de tout, sauf, de lui, et s’est ainsi sciemment refusé de s’engager à respecter la Constitution, notamment pour ce qui est du nombre et de la durée des mandats présidentiels et du respect de l’alternance à l’issue de son deuxième et dernier mandat en 2016 conformément à l’article 220 de la Constitution;


Réaffirment qu’en tout état.de cause, e dialogue ne devrait ni sortir du cadre constitutionnel qui doit être formellement respecté, ni donner lieu à une quelconque manœuvre visant à favoriser un glissement du calendrier électoral au-delà des délais constitutionnels. Prenant le peuple congolais et l’opinion internationale à témoin.


Prennent acte de l’annonce de Monsieur Joseph Kabila du 28 novembre 2015 relative au Dialogue National ;


Prient instamment le Secrétaire Général des Nations-Unies de désigner un Facilitateur pour éviter à notre pays de sombrer davantage dans une situation de chaos, qui a déjà tant coûté en vies, humaines congolaises, en investissement d’énergies et des moyens à la Communauté internationale ;


Affirment que si les exigences légitimes exprimées ci-dessus, et réitérées plusieurs fois depuis déjà de longs mois, sont rencontrées, le parti se tient prêt à s’engager concrètement dans le dialogue politique dont les objectifs principaux recherchés sont : ¾ L’élaboration d’un calendrier électoral réaliste et consensuel, qui tient compte des délais constitutionnels ; ¾
L’organisation d’un processus électoral crédible et dans u climat apaisé; ¾ Le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple.

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