L’ex gouverneur du Katanga a été empêché le mardi 1 décembre 15 de s’adresser aux supporters de Tout-Puissant Mazembe, récent champion d’Afrique. Un dispositif sécuritaire important était déployé autour du stade de la Kenya situé à Kamalondo, une commune de Lubumbashi. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Sur son compte tweeter Katumbi ecrit ceci : « mon échange avec les fans du TP Mazembe empêché par la police. Une atteinte de trop aux libertés dans notre pays ». Indigné, Moïse Katumbi, sur les ondes de RFI, a qualifié cette mesure « d’irresponsable ».
Il a aussi souhaité que l’on fasse une différence entre la politique et le sport. Katumbi, comme pour montrer qu’il n’est pas intimidé, a déclaré que quand il s’agira de faire un meeting politique il le fera. Et de mettre en garde les autorités qui selon lui énervent inutilement la population.
Le pouvoir souffle le chaud et le froid, un jour auparavant il se dit disposer à vouloir détende l’ambiance politique, en promettant de libérer notamment les prisonniers politiques, le jour d’après il réprime gratuitement un rassemblement pacifique. Son énervement est tout de même compréhensible, à peine annoncée le dialogue politique a du plomb dans l’aile avec les critiques inattendues de l’UDPS formulées contre le discours présidentiel. De quoi mettre les nerfs du régime à vif.
