Les Américains préparent de façon souterraine leur plan de déstabilisation du régime Kabila. Ils ne se contentent pas d'attendre la fin de son mandat pour voir s'il va s'accrocher ou non au pouvoir. En attendant la fin de sa deuxième mandature, ils tentent différents scenaris  qui jusqu'ici ont été voués à l'échec. Aussi sont-ils passés à la vitesse supérieure avec la dernière messe noire dite sur l'île de Gorée au Sénégal.


A l'allégation indigeste de participer à une réunion sur le processus électoral à l'initiative de l'ONG allemande Konrad Adenauer, les opposants congolais et quelques membres des organisations d'une certaine société civile congolaise ont séjourné, du vendredi 11 au mardi 15 décembre 2015, sur l'île de Gorée au Sénégal. Les particularités intrigantes de cette réunion sont qu'aucun représentant du Gouvernement et de la majorité n'y a été convié et qu'elle n'a été réservée qu'aux personnes favorables à la démocratie et au respect des échéances électorales.
Ce qu'on savait déjà0

L'Allemagne collabore avec les USA pour réaliser certaines activités. Pour ne citer que ce cas, l'Allemagne a été mise à contribution par les USA pour espionner certaines capitales occidentales, notamment Paris. Le pays d'Hitler est aussi, selon plusieurs sources, impliqué dans la déstabilisation de l'Est de la RDC dans le dossier de l'exploitation du niobium et de la lueshite dont les gisements sont à Rutshuru. Selon notre source, Karl Heinz Albers un sujet allemand responsable de la SOMIKIVU, qui avait perdu des concessions d'exploitation de Niobium et d'exploration de Lueshite s'est approché du FPR vers 2000. 

Il a soutenu Kigali dans sa tentative de renverser le pouvoir à Kinshasa pour reprendre la concession de Lueshite. Pour ce faire, dit la source, il s'installa au Rwanda et engagea un millionnaire rwandais et un des grands financiers du FPR, Tribert Rujugiro. Karl Heinz Albers aurait prêté beaucoup d'argent à Kagame pour financer le CNDP et M23 et il a le soutien du pouvoir allemand. L'Allemagne est ainsi donc dans les coups bas contre la RDC. De là, on comprend la collaboration qu'il y a eu entre les USA et l'Allemagne dont l'ONG n'a servi que couverture, étant donné qu'il était déjà connu de beaucoup que le groupe sénégalais « 'Y' en a marre » était coaché et financé par les USA.

De surcroît, Luc Michel avait dévoilé que : «... c'est la volonté de l'Administration Obama de changer le régime politique du Burundi et de renverser le président actuel. Volonté directement affirmée lors du Sommet Usa-African Leaders en Août 2014 à Washington. Et qui concerne 13 pays africains (dont la Guinée Equatoriale, la RDC et le Cameroun). Washington a pris en main les oppositions de ces 13 Pays, dont celle du Burundi, finançant, achetant, organisant des gens qui ont choisi de devenir des fantoches et des mercenaires. En particulier elle a organisé des groupes de jeunesse, sur le modèle développé depuis 15 ans en Europe, en Asie et en Afrique maintenant, par le Groupe International CANVAS/OTPOR, financé par Söros et la NED, la vitrine légale de la CIA. Soros qui est l'organisateur et le financier, pour le compte de l'Administration Obama, des groupes comme le Balais Citoyen (Burkinabe) et ses nouveaux petits frères de RDC, du Sénégal ou ... du Burundi. Et dont l'International Crisis Group (ICG), ONG partisane dont Söros lui-même est administrateur, intervient constamment sur le dossier burundais dans les médias occidentaux, justifiant le coup d'état du jour au nom de « la logique de réconciliation »...». Ndlr : http://www.alterinfo.net/COMPRENDRE-LA-CRISE-AU-BURUNDI_a113840.html.
Le complot devient davantage évident avec l'arrivée des groupes sénégalais et burkinabè en RDC. En effet, les groupes de pression « 'Y' en a marre » du Sénégal ainsi que le « Balai citoyen » du Burkina Faso ont eu à prester à Kinshasa dans la commune réactionnelle et très peuplée de Masina au premier trimestre de 2015. A en croire RFI, les membres de ces groupes de pression étaient arrivés à Kinshasa pour participer à des ateliers organisés par l'ONG Filimbi au siège de l'ONG « Ba jeune Maboko Na Maboko pona Congo » à Masina, en banlieue kinoise. L'opinion se souviendra que « Les Etats-Unis 'ont déclaré' même avoir financé ces rencontres entre jeunes activistes congolais et africains ...e », ainsi qu'on le lisait sur RFI. Une révélation qui avait ouvert la voie au débat sur la visée américaine en RDC quand on savait que la Secrétaire d'Etat américaine aux Affaires africaines, Linda-Thomas Greenfield avait déjà déclaré que « Si des Présidents africains ne respectent pas leurs Constitutions, les USA aideront les peuples des pays dont les chefs d'Etats sont fin mandat à se prendre en charge. ».
Cette production des groupes de pression qui a fait suite aux événements du 19 au 21 janvier 2015 basé sur le mensonge tenu au peuple axé sur une mauvaise interprétation du troisième alinéa du huitième article du projet de loi électorale, prouve combien les USA s'étaient impliqués pour réaliser un scénario à la burkinabè en RDC.
Martin Kobler aussi peu avant la fin de son mandat en RDC à la tête de la Monusco a eu à multiplier des rencontres avec les jeunes de Massina et leur adressait des messages comme pour les préparer à ce qui se tramait déjà dans les officines secrètes de la CIA. Ce contre quoi, le pouvoir congolais avait alors aussi protesté.
Il n'est plus ainsi donc surprenant que le groupe d'opposants congolais et quelques membres des associations de la société civile acquise à la cause des Occidentaux aient été invités en tout secret au Sénégal pour participer à une réunion organisée par une ONG allemande. Les Congolais venus de la réunion au Sénégal ne veulent rien dire sur elle et se bornent à donner des déclarations basées sur les principes généraux de la démocratie et des élections. L'alibi qu'on leur a mis dans la tête. La composition même de la délégation congolaise, qui a compté parmi elle des gens habitués à être dans tous les coups bas contre la RDC comme Mbusa Nyamwisi, donne matière à réflexion. C'est à croire qu'on a choisi tous les caciques opposés à Joseph Kabila pour lui asséner un plus grand coup. Des analystes affirment que cette messe noire entre dans la ligne droite de ce que la CENCO avait déjà projeté pour le mois de février 2016 en RDC. D'autres observateurs disent également que la messe noire du Sénégal a été un conciliabule pour peaufiner des stratégies concernant le largage du peuple sur les rues en se basant sur une mauvaise interprétation de l'article 64 de la Constitution.
L'évidence s'est imposée
Les révélations de Luc Michel se confirment bien. La RDC fait partie de 13 pays catalogués par le projet de Washington et dont il prend en main l'opposition. Washington fiance, achète et organise opposants et membres des organisations de la société civile de la RDC qui ont choisi de devenir leurs fantoches et mercenaires en RDC. Pour ce faire, Washington s'intéresse trop à la jeunesse congolaise parce qu'elle compte sur elle pour mener une insurrection contre le régime congolais. Les groupes de pression du Sénégal et de Burkina Faso, les opposants congolais, les organisations d'une certaine société civile congolaise ainsi que les officiels de la Monusco se sont occupés de la jeunesse congolaise en plusieurs occasions. Ainsi, on a créé Lucha, Filimbi et les autres groupes pour essayer d'atteindre l'objectif américain. Le Groupe International CANVAS/OTPOR est financé par Söros et la NED, qui est la vitrine légale de la CIA. Söros est l'organisateur et le financier des groupes Balai citoyen et ses nouveaux petits frères susnommés. L'International Crisis Group, ONG partisane administrée par Söros intervient comme un organisme savant d'études sur les processus électoraux dans les pays visés et a une activité médiatique régulière et très intense.

 La réunion de la Gorée est donc la poursuite du projet américain contre le régime congolais afin de le faire aboutir, mettant à contribution tous les caciques opposés à Joseph Kabila. Sans tenir compte de leur acceptation par le peuple, tout en visant les zones congolaises où ces caciques peuvent exercer leur influence le moment venu. En recourant à l'ONG allemande, Washington s'est assuré le service de son ami dans les sales boulots pour brouiller la piste à ceux qui savent déjà assez sur les activités de la CIA et de ses tentacules dans le cadre de cette opération.
Samy BOSONGO
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