
À l’issue de l’entrevue, monsieur Edem Kodjo n'a pas voulu faire de déclaration à la presse.
Il y a peu, monsieur Edem Kodjo a été désigné comme facilitateur dans la crise congolaise. Les accords d’Addis-Abeba pour la paix en RD Congo avaient prévu un dialogue entre le pouvoir et l’opposition. En 2013, monsieur Joseph Kabila avait convoqué des concertations nationales. Malheureusement, celles-ci ne furent pas inclusives.
En février 2015, l’UDPS avait publié sa feuille de route dans laquelle elle prévoyait un dialogue entre le pouvoir et l’opposition, mais sous médiation internationale, afin de baliser le processus électoral.
Fin 2015, le Président Kabila a à son tour avait convoqué un dialogue inclusif qui n’a toujours pas démarré.
Pendant ce temps, les jours et les semaines s’égrènent vers la deadline que sont les élections de fin novembre 2016.
La constitution congolaise prévoit des élections législatives et la présidentielle en fin de cette année.
Monsieur Joseph Kabila, le Président sortant est à la fin de son deuxième et dernier mandat, la constitution congolaise interdisant un troisième mandat.
Mais à ce jour, monsieur Joseph Kabila n’a émis aucun signe montrant qu’il va quitter le pouvoir une fois son mandat terminé. Dans son camp politique, aucun dauphin ne pointe à l’horizon.
L’entrée en scène du diplomate togolais pourra-t-elle contribuer à un consensus pour que les prochaines élections aient lieu dans la quiétude et la paix ?
Bruxelles, le 4 février 2016
Cheik FITA
NOTA BENE VIDÉO DE LA RENCONTRE EN COURS DE MONTAGE