La raison n'est aucunement le désamour de Katumbi avec le milieu d'affaire lushois ou katangais, car la réussite de cette ville mort à Kinshasa n'est pas dû à un engagement partisan du milieu d'affaire kinois dans la démarche des politiciens basés à Kinshasa, un milieu d'affaire constitué majoritairement des proches et amis du pouvoir, des expatriés indiens et libanais bénéficiaires des faveurs du régime , qui n'ont rien à gagner dans le respect de la constitution et l'organisation des élections dans les délais constitutionnels .Voilà ce que je suggère:
Premièrement , Il faut comprendre le niveau de l'engagement katangais dans la politique nationale. Les katangais, vu historiquement , ne s'engagent pas dans des causes nationales mais régionales. Très souvent les manifestations aux buts Nationaux ont rarement suscités d'intérêt chez les Katangais.
Deuxièmement , les katangais sont habitués à militer du côté du pouvoir, vous pouvez le constater même chez la plupart des leaders politique Katangais, ils ne font pas long feu dans l'opposition contre le pouvoir.
C'est une corvée pour un Katangais de soutenir une cause nationale ou encore de tenir longtemps contre le pouvoir.
Ils sont en opposition très souvent que quand leurs intérêts régionaux sont mis en mal. Ils ne sont pas majoritairement nationalistes mais plutôt régionalistes.
C'est la raison pour laquelle la plupart de mots d'ordre donnés pour défendre un intérêt national ne trouve pas une résonance positive dans le subconscient collectif katangais.
Si aujourd'hui, Kabila choisit un autre katangais comme son Dauphin ,quelque soit sont appartenance politique, aux prochaines élections présidentielles , le Katanga redeviendra encore son fief.
