*A l’occasion du mois de la femme, le Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle, de l’Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, a organisé ce samedi 26 mars 2016, au siège du Parti situé dans la commune de Lingwala, une conférence sur le cancer du col de l’utérus. Il était question pour le Dr Beya Kasonga Baudry, intervenant principal, de plancher sur les données épidémiologiques, l’aperçu anatomique du col de l'utérus, les facteurs de risque, les cofacteurs de risque, ainsi que les signes cliniques de cette maladie qui agace sérieusement les femmes. Il sied de noter qu’à cette conférence, le Président national du MR, Clément Kanku, s’est fait représenter par son Secrétaire Général, M. Valentin Kabengele. Ce dernier en a profité, pour remettre un lot de cadeaux constitué des pagnes aux femmes membres du MR. Dans son mot, il les a exhortées à être des modèles, et à s’investir pour sensibiliser d’autres femmes sur cette maladie.

L’intervenant du jour, le médecin assistant des cliniques universitaires de Kinshasa, Dr Beya Kasonga Baudry, Secrétaire exécutif du Mouvement pour le Renouveau, a subdivisé son intervention en six grandes parties notamment, les données épidémiologiques, l’aperçu anatomique du col utérin, les facteurs de risque, les cofacteurs de risque, les signes cliniques et, enfin, le traitement.

Pour ce qui est des données épidémiologiques, le Dr Beya Kasonga a fait savoir que le cancer du col de l’utérus est le dixième cancer chez la femme en France, par sa fréquence. Le pic d’incidence du cancer du col de l’utérus se situe vers 40 ans et l’âge médian au diagnostic est de 51 ans. Les statistiques montrent que le nombre de nouveaux cas était de 2.810 en 2011 (3.387 cas en 2000), et le nombre de décès liés à ce cancer est de 998 (904 décès en 2002).

De l’aperçu Anatomique du col de l'utérus, il a été dit que le col de l’utérus fait partie de l’appareil reproducteur féminin. Cet appareil est constitué d’organes internes, dont le vagin, l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope et d’organes génitaux externes, dont les parties qui forment la vulve (clitoris, lèvres et orifice du vagin). Le Dr Beya a souligné que tous ces organes internes se trouvent dans le bassin, qui est la partie inférieure de l’abdomen, située entre les os des hanches. Et de dire que le col de l’utérus est la partie inférieure et étroite de l’utérus d’une femme, aussi appelée matrice. Il relie le corps principal de l’utérus au vagin.

S’agissant de facteurs de risque, il en a cité deux. Il s’agit du papillomavirus humain (Human papillomavirus, HPV) et des infections sexuellement transmissibles.

Concernant des cofacteurs de risque, il a évoqué la précocité de l’activité sexuelle, la multiplicité des partenaires sexuels, l’immunodéficience, la parité élevée, le tabagisme, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). En outre, il y a une autre infection sexuellement transmissible (IST) (virus herpes simplex 2 (HSV-2), Chlamydia et l’utilisation prolongée de contraceptifs oraux.

Enfin, il a cité quelques signes cliniques. En effet, les symptômes pouvant faire suspecter un cancer du col de l’utérus ne sont pas spécifiques et sont tardifs. Il s’agit de métrorragies provoquées par les rapports sexuels ou spontanées avant ou après la ménopause, dyspareunies, d’une part, et de l’autre, les leucorrhées, les douleurs pelviennes, la dysurie (en cas d’extension pelvienne), les douleurs lombaires par compression urétérale.

Ainsi, pour lutter contre cette maladie, les experts en la matière ont proposé des moyens de traitement, afin de garantir la santé de la population. Il s’agit de la prévention primaire, qui prévoit, entre autres, deux vaccins prophylactiques recombinants, dirigés contre certains génotypes du papillomavirus disponibles en 2012. Dans ce cas, la vaccination doit être proposée à toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible chez celles âgées de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées. Il faut également le dépistage. (Ici, le dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur un test cytologique : le frottis cervico-utérin. En complément, l’inspection visuelle des organes génitaux externes et l’examen au speculum constituent les deux éléments principaux d’un examen gynécologique dans le cadre du dépistage de ce cancer et le rythme des frottis cervico-utérins qui préconise deux frottis/an. Puis, la prévention secondaire qui recommande aux femmes d’éviter tout rapport sexuel précoce, d’éviter plusieurs partenaires, d’éviter des rapports sexuels non protégés. Et, enfin, un traitement médical de la Radiothérapie et de la chirurgie.

La Pros.

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