Les ressources du bassin du Congo peuvent porter l’économie nationale.
Dans l’optique de l’émergence économique projetée pour 2030, la RDC dispose des ressources potentielles pour répondre à ce grand rendez-vous. Outre les réserves minières abondantes dont regorge le sous-sol congolais, tous les macro-économistes et environnementalistes par-delà des frontières- s’accordent sur les opportunités économiques de ce pays du point de vue de ses ressources minières, hydrologiques et forestières, le tout baigné par le bassin du Congo.

Il est certain que mieux gérées, ces ressources naturelles seront à même, en tenant compte du respect de développement durable, de porter l’économie nationale, en donnant des réponses suffisantes aux besoins structurels de base. Auquel cas, le secteur minier sur qui repose actuellement l’économie nationale, pourra souffler.
A titre de rappel, selon les dernières données statistiques, la balance commerciale de la RDC à l’exportation s’évalue, bon an mal an, à 1.371 millions USD. Et à 1.611 millions USD pour les importations. Ces taux sont les plus faibles dans la moyenne africaine. Il pourra en être autrement au regard de principales productions nationales hors produits miniers.
Selon d’autres statistiques, les ratios de production agricole, produit par produit, sont les meilleurs de l’Afrique et, même sur certains points, du monde. A titre d’illustration, il est à noter, pour le secteur primaire, que le pays produit annuellement plus ou moins 2 millions de tonnes de canne à sucre, 2 à 3 millions de tonnes de maïs, 400 mille tonnes de riz, 200 mille tonnes d’oranges et autant de mangues, d’ananas et de bananes, 980 mille têtes de porcins, 950 mille têtes d’Ovins et 757 mille têtes de Bovins.
Dans le secteur industriel, suivant un rapport statistique daté de l’année 2004, le pays produisit 28 mille carats de diamant, 1,36 million de tonnes de pétrole et 6.290 milliards de kWh d’électricité. Et les ratios, par secteur d’activités, s’arcboutent à 58,34 % pour le secteur primaire, 19,45 % pour l’industrie et 22,21 % pour le secteur de service.
Et les choses n’ont pas changé dans cet ordre depuis. Autant l’affirmer, le secteur primaire, ajouté aux ressources du bassin du Congo, sont à même de tenir l’économie et la conduire à cette émergence de 2030.
Dans l’examen que l’on est en droit de faire sur les ressources du bassin du Congo, l’on peut croire que celles-ci sont capables de faire jouer à la RDC un rôle économique de premier plan sur l’échiquier africain.

RESSOURCES DU BASSIN DU CONGO
Deuxième forêt tropicale dense mondiale, la forêt équatoriale s’étend sur plus ou moins 90 % du total de sa superficie dans le bassin du Congo qui, lui-même, enjambe les frontières nationales. Et, en plus, ce dernier regorge de ressources hydrologiques incommensurables caractérisées notamment par la richesse et le maillage du réseau des cours d’eau autochtones et allogènes sur tout le territoire congolais.
La forêt du bassin du Congo joue un rôle primordial dans la préservation de l’écosystème de la planète. Son maintien en l’état fait l’objet des préoccupations des instances dirigeantes internationales. C’est même la raison de la dernière visite, à Kinshasa, de la Présidente de la COP21, la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal.
Elle était venue proposer des " compensations " aux autorités congolaises pour la conservation des équilibres de la forêt dense congolaise. Ces " compensations " telles que calculées par la partie congolaise s’élèvent à plus de 20 milliards USD.
Il s’agit maintenant de se glisser à fond dans cette fenêtre d’opportunité ouverte par la communauté internationale pour recueillir ces dividendes provenant des cotisations annuelles des pays-pollueurs.
S’il y a un fait à révéler, c’est sur la richesse des ressources minérales du sous-sol congolais. Elles sont abondantes et représentent des milliers des milliards USD. Les géologues belges mandatés y ont fait la cartographie. Il y est démontré que l’ensemble du territoire congolais est une riche zone minière. De l’or, diamant, uranium, cobalt, etc. sont aussi bien présents dans les 26 provinces congolaises, et à égale abondance. Et, en parallèle, avec ses plusieurs millions de terre arable, le territoire congolais est capable de produire annuellement des produits vivriers pour nourrir l’Afrique entière et une partie de la planète.
Evidemment, s’il est vrai que la vision d’un Congo émergent à l’horizon 2030 ne soit pas une chimère, il y a toutefois des plans basiques à mettre en œuvre dans cette perspective à la fois lointaine et proche.
Face à un taux de croissance exponentielle, le plus fort de la sous-région de l’Afrique centrale, à un faible taux de Produit national brut (PNB) continental et comptant parmi les plus mitigés du monde, et d’un PNB per capita régressif, la RDC devrait renverser les tendances par la rationalisation de tout son potentiel économique. AMBALU/Cp
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