Très fâchés, les agents et cadres de la SCPT, ex-OCPT, sont descendus massivement dans la rue pour mener une action d’éclat, à l’Hôtel Béatrice, empêchant ainsi le Vice-Premier Ministre en charge des Télécoms de tenir une réunion restreinte du Gouvernement ayant pour objet de finaliser un projet de loi sur la libéralisation dans le secteur des Télécommunications. Selon un syndicaliste, Thomas Luhaka, au nom du Gouvernement, voudrait privatiser la troisième phase de la fibre optique. Le projet ou la réforme ne bénéficie, malheureusement, pas d’un soutien des agents et cadres de l’OCPT, pour des raisons diverses. La principale est que le backbone national a permis à la RDC d’encaisser plusieurs millions de dollars. Des recettes qui servaient, autrefois, à payer la connexion aux satellites, plutôt que de renflouer les caisses de l’Etat congolais. La Délégation syndicale de la SCPT croit dur comme fer qu’un projet de libéralisation sauvage d’un secteur aussi sensible que celui des Télécoms n’apporte aucun avantage particulier au pays, qui a déjà investi plus de 380 millions de dollars. Maintenant qu’il y a opposition farouche des premiers concernés par la réforme, c’est-à-dire, les agents et cadres de la SCPT, la tutelle va-t-elle poursuivre sur sa lancée ou écouter la voix de la raison ? Il semble qu’une nouvelle réunion sur le sujet est prévue pour le mardi prochain. Mais, la réunion d’hier, mardi 22 mars, s’est terminée dans l’imbroglio. Il n’est pas exclu que dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent les mêmes effets. On y reviendra, avec force détails, dans la prochaine édition.
La Pros.
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