Le Journal LE SOFT INTERNATIONAL a publié quelques lignes de ce que la justice congolaise reproche à l'ancien gouverneur du Katanga, inculpé ce jeudi 19 mai 2016 d'atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'état..., et placé sous mandat d'arrêt provisoire.

http://lesoft.be/articles/l%E2%80%99affaire-mo%C3%AFse-katumbi-ce-que-la-justice-recherche

A en croire le journal créé par l'actuel ministre des relations avec le parlement, la police "s’est lancée sur la piste d’une opération dénommée OP Congo dont les objectifs, les moyens humains, la logistique, le financement et le modus operandi, ne paraissent être connus aujourd’hui que par «Cow Boy», le nom de code qui désigne Moïse Katumbi Chapwe".

Le journal situe le début de l'affaire au 24 avril 2016 lorsque la police parvient à procéder à des arrestations..

"Dans le groupe, un homme intrigue la police..., un Noir aux muscles surdimensionnés qui dit être Américain et s’appeler Lewis Darryl L..." (Photo).

Il s'agit en fait d’un ancien marines (militaire américain, qui "déclare à la police être ouvrier agricole arrivé au Congo à l’invitation de Moïse Katumbi pour développer la culture du maïs..."

Transféré dès le lendemain à Kinshasa, "à peine a-t-il mis pied au bas de l’avion que l’afro-américain sème ses gardes...
A voir comment il se défend contre la meute de ses poursuivants et comment il distribue des coups, des témoins avouent qu’il s’agit d’un professionnel aguerri en arts martiaux..."

Rattrapé, en présence de diplomates américains,'est procédé à son interrogatoire à l'issue duquel il "craque et passe aux aveux..."

A en croire LE SOFT, il reconnaît être un "ancien militaire de l’armée américaine..." ayant travaillé "dans le cadre d’un contrat de la compagnie américaine ITT..., société mondialement connue pour avoir déjà organisé un coup d’Etat au Chili et déstabilisé plusieurs autres pays d’Amérique du Sud".

Devant les diplomates américains, "Lewis Darryl L. affirme avoir travaillé, en 2005, pour le compte du groupe Blackwater Security, connue pour sa réputation dans le recrutement et l’utilisation des mercenaires dans le monde..."

https://www.linkedin.com/in/darryl-lewis-1490601b

Dans le document dont le journal LE SOFT dit avoir pris connaissance, Moïse Katumbi "avait pris contact avec la société Jones Group International, dont le patron est le général de l’armée américaine à la retraite Jones Logan James en vue du recrutement d’anciens soldats américains, après avoir donné le profil recherché".

Dans la demande de visas à l'ambassade congolaise à Washington, Jones Group International se reporte à l’invitation d’une société lushoise Pomba One Security. Société sur papier de son président Franck Foreman, en réalité une fausse identité de Corneille Franck Mwashila, un homme qui serait agent de la police nationale congolaise.

Tous ces éléments de renseignement, indique LE SOFT, ont été consignés dans un procès-verbal, "mardi et mercredi 26 et 27 avril en présence des diplomates américains et, devant ses avocats, Mes Azarias Ruberwa Manywa et Françoise Kena wa Tshimanga également avocats de Moïse Katumbi".

Le journal LE SOFT indique aussi, "à en croire la DGM, entre le 1er octobre 2015 et le 24 avril 2016, 658 Américains sont entrés au Congo par l’ex-province du Katanga et par Lubumbashi, dont 254 femmes et 404 hommes..., dont "nombre dissimulent la vraie raison de leur présence au Congo et, au moins, une dizaine – des ex-Marines – ont été vus, lors d’activités apparentes, dans la ceinture de sécurité de l’ex-gouverneur du Katanga".

"Les rapports journaliers de ces ex-US Marines sont systématiquement adressés à Lewis Darryl L., leur point focal, dont le savoir-faire éprouvé va, affirme-t-il lui-même, sur son compte Linkedin, à des opérations spéciales, protection rapprochée, formation et entraînements, renseignement, anti-terrorisme, maniement d’armes, surveillance, etc".

Ces rapports sont destinés à Moïse Katumbi Chapwe et au QG américain de l’ex-général à la retraite, Jones Logan James.

"La police cherche", depuis, "à établir les objectifs exacts de ces ex-US-Marines soupçonnés de conduire une opération criminelle. Elle veut en connaître les moyens humains, la logistique, le financement, le modus operandi".

Le journal LE SOFT de conclure que "si le richissime ex-gouverneur a été cité publiquement par le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, C’est signe que c’est sérieux".

La suite de l'affaire est connue...

LE journal LE SOFT, dévoile aussi de nombreux autres détails de l'affaire et rappelle la loi congolaise qui interdit formellement "la présence dans une société de gardiennage de personnes de nationalité étrangère, de recourir à une personne ne justifiant pas d’un séjour de cinq ans au pays sans interruption, l'embauche d’anciens soldats, d’anciens policiers, d’anciens agents des services de sécurité, de toute personne ayant appartenu à un groupe armé ou à une rébellion.
Le recrutement d’anciens militaires américains aux Etats-Unis d’Amérique et leur mise au service d’un individu au Congo, foulent aux pieds l’esprit et la lettre de la Convention Internationale des Nations-Unies du 4 décembre 1989 contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction des mercenaires".

Selon le journal LE SOFT, lors d’une audition sur procès-verbal, le patron de l'agence de sécurité congolaise a déclaré "avoir personnellement travaillé en 2016, pendant 4 mois (janvier-avril), à la résidence de l’avenue Lofoi, la résidence officielle lushoise de l’ex-gouverneur Moïse Katumbi Chapwe.
Le (faux) agent de police déclare avoir travaillé avec «six mercenaires américains» agissant comme gardes du corps de l’ex-gouverneur.
Ces six agents américains sont Lewis Darryl L., Toon Jr III Leonard O)Neal alias LT, Nicholson Maurice Alan, Adames Christopher Andre, Nicholson Mattew Azor Hendrix alias Matt et Coleman Alan Glen".
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