
Selon lui, en effet, le voyage s’est très bien passé d’Isiro à Buta. C’est au retour de Buta qu’une légère panne préliminaire a été constatée. Si tôt informé, il a été réparé en peu de temps par les techniciens canadiens, encore à Kinshasa. « C’est en respectant la norme et la rigueur qui s’impriment à Congo Airways que nous étions obligés de nous arrêter à Isiro. Si non, on allait continuer le vol jusqu’à Kinshasa », a-t-il rassuré. Donnant un sens spirituel à cette escale de deux jours à Isiro, un clergé catholique a expliqué : « Ce que Anuarite a voulu faire voir aux autorités, la situation de la population de cette province. D’abord, comment se trouve sa tombe et, ensuite, dans quel contexte les gens vivent. C’est le message transmis par Anuarite à cette délégation».
Néanmoins, Députés et Sénateurs, membres du Gouvernement, des notables de la province du Haut-Uélé, ainsi que des clergés catholiques ont exploré différentes stations en commençant par la maison bleue, lieu de martyrs de la Sœur Anuarite, où un des témoignages poignants a été rendu par la Sœur Christiane.
Cependant, les pèlerins ont continué leur marche en passant par Dingipili, le premier sépulcre, la maison Brudjes, transit des restes de la bienheureuse, avant d’atteindre la deuxième tombe de la sœur Anuarite, au cimetière de Kinkole. La visite de recueillement et de prière à la cathédrale Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, où repose en paix éternellement, la bienheureuse Anuarite, a constitué la dernière étape du pèlerinage.
Tout est bien qui finit bien, dit-on. Après que l’appareil ait subi «un petit contrôle technique », il s’est envolé pour atterrir à Bunia, en Ituri, 35 minutes plus tard. Puis, il s’est envolé avec succès pour Isiro. Une dernière escale a eu lieu à Kisangani, avant de regagner Kinshasa, dans la soirée.