*Résolument très engagé pour la cause du pays de ses ancêtres, Tshiani Noël multiplie des rencontres avec les décideurs du monde. Ce, pour parler d’une de ses plus grandes passions, le Congo-Kinshasa. L’homme désir ardemment, l’amélioration de la vie de ses compatriotes et, le relèvement global de tous les secteurs de la République Démocratique du Congo. Après la principauté de Monaco, dans l’hexagone, où il a eu à échanger avec des opérateurs économiques monégasques, il vient de rencontrer Thomas Perriello, l’envoyé spécial du pays de l’Uncle Sam pour la région des grands Lacs. Avec cet émissaire de l’administration Obama, Noël Tshiani Muadiamvita aurait, à en croire des indiscrétions, discuté sur les enjeux de l’heure au pays de Lumumba. Notamment, sur la situation politique, économique et sociale qui prévaut en RDC. Le docteur Noël Tshiani, Haut fonctionnaire international à la Banque mondiale, est un des candidats sérieux pressentis à l'élection présidentielle en RD Congo.Il est l'auteur du Plan Marshall pour la RDC. Dans ce projet de développement titanesque, il estime qu'il est très important que la population congolaise et les futurs dirigeants prennent conscience de la gravité de l’échec du modèle de développement suivi jusqu’à ce jour. Sa proposition d’un "Plan Marshall pour la RDC" est une nouvelle vision du développement qui s’échelonnera sur 15 ans. Banquier commercial, d'investissement et de développement, Noël Tshiani ne propose pas les réformes cosmétiques habituelles qui laissent les problèmes intacts et font l’éloge d’une croissance économique sans impact réel sur le vécu quotidien de la population. Sa proposition vise à transformer fondamentalement la société afin de créer des opportunités pour que toute la population congolaise sans exclusion puisse elle-même se prendre en charge définitivement.
Zoom sur le Plan Marshall
Le Plan Marshall de Noël K. Tshiani pour la RDC s’articule autour de huit piliers. Investir dans les ressources humaines en mettant l’accent sur l’éducation, la santé et l’autosuffisance alimentaire. Promouvoir la paix, la sécurité, l’État de droit et la démocratie. Promouvoir l’émergence de la finance nationale. Promouvoir l’émergence d’un secteur privé national responsable. Favoriser la réalisation de grands travaux d’infrastructures à haute intensité de main-d’œuvre. Favoriser et accélérer l’industrialisation du pays par la transformation locale des minerais, la mécanisation de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, la mise en valeur planifiée et ordonnée des forêts, et l’éclosion du secteur tertiaire, y inclus le tourisme. Créer des synergies entre le marché intérieur et l’intégration régionale; et enfin
Et enfin, ce plan prêche la mobilisation des ressources humaines et financières pour mettre en œuvre les autres piliers dudit plan.
Une cure pour guérir
Le pays mobilisera les Congolais de l’intérieur et de la diaspora pour la mise en œuvre de cette vision de développement ayant une forte appropriation nationale, selon sa pensée. Il fera appel, en sus, à l’expertise internationale quand cela sera nécessaire. ‘’ Il est important de noter que le coût total pour la mise en œuvre de ce "Plan Marshall" est de 800 milliards $ US sur 15 ans ‘’, martèle-t-il. ‘’ Ce montant très important pourra être mobilisé sur une combinaison des ressources intérieures, des contributions des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ainsi que du secteur privé sous forme d’investissements directs étrangers ‘’, à l’en croire. La vision de Noël Tshiani est certes ambitieuse, mais il le croit ‘’ réalisable dans un environnement national démocratique nouveau ‘’. Le banquier international estime que, si la corruption, l’impunité et toutes sortes d’antivaleurs sont exorcisés au Congo-Kinshasa, et que un Etat de droit fonctionnel ainsi qu’une gouvernance sous un leadership visionnaire, compétent, responsable et intègre, est mis en place, le pays aura des moyens suffisants pour se doter d’un budget annuel d’au moins 72 milliards de dollars pour implémenter cette vision de développement. Qui, à ses dires, pourrait permettre d’atteindre le plein-emploi et d’augmenter le PIB par habitant actuellement de 394 $ US à 15 000 $ US dans 15 ans.
