*«Deuxième point, ce n’est pas une interpellation. L’invitation du ministre de la Culture et des Arts par rapport à l’inscription éventuelle des œuvres artistiques du regretté Papa Wemba. En fait, il y a deux éléments. Le ministre a évoqué la question de l’inscription de la rumba comme élément immatériel du patrimoine de l’UNESCO. En fait, il souhaite que cet exercice soit renforcé. Parce que le processus est déjà en cours, pour que la rumba soit, en fait, inscrite comme élément immatériel au niveau de la région. La RDC, le Congo-Brazzaville et même l’Angola, vont introduire et soumettre la candidature de la rumba comme élément immatériel du patrimoine de l’humanité. Mais, c’est en bonne voie. Il y a juste un exercice technique qui doit être fait ici par le ministère de la Culture. Il s’agit de commencer par un exercice d’inventaire après le processus suivra. Ce dossier est soutenu par plusieurs pays, voire d’autres pays d’Amérique Latine qui appuient aussi l’inscription de la rumba comme patrimoine de l’humanité», soutient le Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC, M. Abdourahamane Diallo. Il l’a dit hier, à Kinshasa, en marge de la Conférence de presse conjointe des Nations Unies était animée par Charles Antoine Bambara, Directeur de la Division de l’information publique et porte-parole de la MONUSCO par intérim ; le Lieutenant-colonel Amouzoun Codjo Martin, porte parole militaire, à partir de Goma ; et Florence Marchal, Chargée de Communication et Coordonnatrice du Groupe de Communication des Nations Unies (UNCG).
Question 1
Isaac Ngwenza/ Congo opportunities media : Je pose ma question à monsieur
Abdourahamane Diallo. J’ai deux petites questions à lui poser. Premièrement, c’est en rapport avec l’accès à l’information pour tous les journalistes. Je pense qu’il y a des textes aussi qui reconnaissent cela. Mais, dans la pratique, à Kinshasa c’est très difficile d’accéder à l’information. Même parfois quand il y a des manifestations organisées par le
Gouvernement. Alors comment l’UNESCO pourra influencer à ce que les choses changent ? Ça c’est la première question.
La deuxième, lors du mot de circonstance à l’occasion des funérailles de Papa Wemba, le ministre de la Culture et des Arts du Gouvernement congolais, monsieur Baudouin Banza Mukalay, a émis le vœu d’ouvrir un dossier à envoyer à l’UNESCO pour que les œuvres artistiques de Papa Wemba puissent être considérées comme un patrimoine mondial. Quel est votre point de vue là-dessus ?
Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC [Abdourahamane Diallo] : Merci cher ami. Deux questions donc. L’accès à l’information par tous les journalistes et à tous les journalistes, nous le défendons tous ensemble, l’UNESCO et l’ensemble des agences du système des Nations Unies et des partenaires.
Nous saluons à cet égard la Loi, vous savez que la Loi est passée au mois de novembre dernier pour l’accès à la liberté de l’information, et nous essayons de nous assurer dans les actions que nous menons avec les différentes entités que j’ai citées tantôt : l’UNPC, l’Observatoire des médias et les différentes associations et entités qui travaillent dans le domaine des médias, à ce que cet accès soit effectif, et qu’il n’y ait pas de discrimination et de différence entre un journaliste qui vient d’une autre capitale, d’un autre continent, lorsqu’il essaie d’accéder à l’autorité ou à une institution internationale, Ici, pour disposer de l’information.
Ces différentes activités que nous menons au quotidien, l’UNESCO, directement avec le ministère des Médias ou avec les associations, les ONG, tant au niveau des Lois, où on essaie aussi d’accompagner qu’on soit sûr qu’au niveau législatif qu’il y ait donc un environnement qui protège et qui garantisse cet accès, mais au niveau du quotidien aussi, dans le renforcement des capacités des acteurs pour pouvoir accéder, accéder aux nouvelles surfaces aussi qui vous offrent l’information, pour les aider aussi à se doter en équipements pour pouvoir disposer et traiter l’information.
Et ça, ce n’est pas que l’UNESCO. L’UNESCO est l’agence qui a ce mandat pour la liberté de l’information, mais c’est l’ensemble du système des Nations Unies qui agit au quotidien dans ce domaine, et nous sommes ici avec la MONUSCO, vous le savez, qui est là au quotidien avec vous pour ses activités.
Deuxième point, ce n’est pas une interpellation, l’invitation du ministre de la Culture et des Arts par rapport à l’inscription éventuelle des œuvres artistiques du regretté Papa Wemba. En fait, il y a deux éléments. Le ministre a évoqué la question de l’inscription de la rumba comme élément immatériel du patrimoine de l’UNESCO.
En fait, il souhaite que cet exercice soit renforcé. Parce que le processus est déjà en cours, pour que la rumba soit, en fait, inscrite comme élément immatériel au niveau de la région. La RDC, le Congo-Brazzaville et même l’Angola, vont introduire et soumettre la candidature de la rumba comme élément immatériel du patrimoine de l’humanité.
Mais, c’est en bonne voie. Il y a juste un exercice technique qui doit être fait ici par le ministère de la Culture. Il s’agit de commencer par un exercice d’inventaire après le processus suivra.
Ce dossier est soutenu par plusieurs pays, voire d’autres pays d’Amérique Latine qui appuient aussi l’inscription de la rumba comme patrimoine de l’humanité.
Question 2
Théodore Ngandu/ Télé 7 : Monsieur Charles vous avez parlé dans votre compte rendu, sur la composante, de la Mission de l’assistance électorale des Nations Unies qui est présente au pays. Cette mission est présente aux pays depuis plus d’une semaine. Peut-on savoir aujourd’hui le bilan qu’elle a du faire du processus électoral, et comment compte-t-elle débloquer ce processus qui semble être bloqué, parce que rien ne marche jusque-là ?
Directeur de la Division de l’Information publique et porte-parole par intérim de la
MONUSCO [Charles Antoine Bambara] : La mission n’est pas terminée, la mission est en cours, elle s’achève le 10 mai prochain. Il faut savoir que c’est une mission d’assistance électorale à la CENI.
Donc, il faut attendre au terme de son séjour. La mission va sans doute organiser une rencontre avec la presse, ou en tout cas passer son bilan, le bilan de son séjour au Représentant spécial, monsieur Sidikou, qui pourra l’apporter donc à votre connaissance.
Mais pour l’instant c’est vraiment comme je l’ai dit dans le cadre de cette Résolution, la 2277, qui demande à la MONUSCO d’apporter un soutien technique, logistique ; non seulement, à l’adaptation ou à la relecture du fichier électoral, mais aussi à tout le processus électoral qui est engagé par la CENI.
Je crois que d’un moment à l’autre, en tout cas le 10 mai c’est pour bientôt, donc on aura
effectivement le bilan de leur séjour. Comme j’ai dit, pensez plutôt à l’assistance technique que les Nations Unies ont promis d’apporter dans le cadre de cette résolution, et c’est sous cet angle qu’il faut voir un peu leur présence ici.
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