Comme il est de coutume, chaque 1er mai, la Communauté internationale a commémoré hier dimanche 1er mai la journée internationale du travail. En RDC, cette fête qui avait pour thème : " Construire l’avenir avec un travail décent ", s’est déroulée samedi 30 avril dernier sur toute l’étendue du territoire national.

A Kinshasa, à la Place du Cinquantenaire sur le Boulevard Triomphal, où étaient rassemblés les travailleurs des secteurs privé et public, le Vice-Premier, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Willy Makiashi, représentant du Premier ministre a indiqué que le gouvernement est déterminé à poursuivre sa politique pour l’amélioration des conditions de travail en RDC.
Pour le Vice-Premier ministre Willy Makiashi, beaucoup d’actions étaient menées par son ministère qui s’attèlle à les approfondir afin de booster le secteur qui est le socle du développement et de l’émergence, au regard du thème retenu pour commémorer cette année la ’’Fête du Travail’’.
Au nombre des réalisations et acquis, il a cité notamment l’adoption par le gouvernement de la politique nationale de l’emploi, le programme " Emplois diplômés " déjà effectif, consistant à encadrer plus de 2.500 jeunes diplômés des universités à travers le stage professionnel, la création d’un fonds de partenariat avec un faible taux d’intérêt, la prise de nombreux actes juridiques, l’extension des tribunaux de commerce, le projet de loi relatif au régime général de sécurité sociale.
Le patron du Travail, le vice-Premier ministre Makiashi, a par ailleurs, rappelé que cette politique reflète la vision du Chef de l’Etat, matérialisée à travers la " Feuille de route " du gouvernement et qu’elle embrasse tous les aspects liés au monde du travail.
De leurs côtés, les travailleurs, à travers leur représentant Guy Kolela, ont regrettéprésident de la Confédération syndicale du Congo, que toutes leurs revendications n’ont jamais reçu un écho favorable. Par exemple, précise-t-ils, le cahier des charges des travailleurs de 2015, le Gouvernement n’a répondu qu’à une seule revendication. Il a fait savoir que l’intersyndicale prône et soutient le dialogue.
Il a aussi fustigé la politique de bas salaire ou le salaire de misère que les employeurs donnent à leurs travailleurs. C’est pourquoi, Guy Kolela a demandé qu’on valorise le travailleur congolais en relevant le Salaire Minimum Interprofessionnel garanti (SMIG).
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