Le ministre des Hydrocarbures qui a établi une nette différence entre le dégazage et l’exploitation du gaz méthane qui produit l’énergie électrique, a souligné que la question de la concentration et le degré de saturation du gaz dans le golfe de Kabuno à partir d’une faible profondeur de douze mètres seulement, constitue une menace pour la vie de la population. D’où l’engagement pris par le Gouvernement d’épargner celle-ci du risque d’une explosion gazeuse comme ce fut le cas pour le lac Nyos, au Cameroun le 21 aout 1986 et qui a couté la vie à plus de deux mille personnes.
Pour sa part, le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku Kahongya a insisté sur le bienfondé du dégazage au vu du danger que représente le gaz carbonique enfoui dans les eaux du golfe de Kabuno pour la vie de la population.
De son coté, le représentant du Gouverneur de la province du Sud-Kivu a, salué le lancement des travaux bénéfiques pour la protection les populations du Nord et Sud-Kivu, deux provinces ayant en partage les eaux du lac Kivu.
Les travaux de dégazage du golfe de Kabuno se réaliseront en deux phases en commençant par l’installation d’une unité pilote suivie d’une phase industrielle. Le dégazage est à ne pas confondre avec l’extraction du gaz méthane qui a pour finalité la production .