*Il est au four et au moulin, le Ministre rd-congolais des Finances, Henri Yav Mulang. Il était à Lusaka, en Zambie, où il a convaincu la BAD et le FAD d’accorder des appuis budgétaires au Gouvernement de la RDC. Le revoici à Kinshasa en discussion avec une importante délégation du FMI. Mercredi 1er juin, il s’est entretenu avec le Chef de Mission du FMI pour la RDC, Norbert TOE. Le Ministre Henri Yav Mulang était accompagné de son Vice-Ministre des Finances, Albert Mpeti Biyombo.
A l’issue de la réunion, les deux parties ont fixé le cadre des échanges. Ils ont, alors, passé en revue les indicateurs du cadre macroéconomique. C’est-à-dire, le taux de croissance, le taux d’inflation, etc. Le Chef de mission du FMI, Norbert TOE, a déclaré : « La dernière fois que nous avons été en RDC, c’est en juin 2015. Beaucoup de choses se sont passées sur le plan international. Les prix des matières premières ont continué de baisser, la croissance au niveau Mondial s’est affaiblie. Tout ça a un impact sur la situation macroéconomique du pays. Et donc, l’objet de cette mission, c’est de nous faire une idée exacte de la situation économique du pays pour qu’une fois retournés à Washington, nous puissions préparer une lettre de confort ».
Le Ministre congolais des Finances a souligné que le Gouvernement de la République mise beaucoup sur les conclusions de la mission du FMI en RDC. Il l’a dit en ces termes: « L’objectif à terme est que le FMI délivre la lettre de confort dont on a besoin pour que notre pays bénéficie des appuis budgétaires sollicités auprès de certaines Institutions financières multilatérales».
La mission du FMI en RDC doit avoir des rencontres avec plusieurs autorités du pays pour la mise à jour des indicateurs du cadre macroéconomique et faire bénéficier à la RDC des appuis budgétaires lui permettant de faire face à la conjoncture économique et financière nationale et internationale difficile à laquelle sont confrontés plusieurs pays africains et du monde, à la suite de la baisse des prix des matières premières et, principalement, le cuivre et le pétrole.
En effet, la RDC tire l’essentiel de sa croissance économique des ressources minières. D’où, la nécessité de réorienter l’économie du pays vers des secteurs porteurs. Autrement dit, il faut diversifier l’économie de la RDC.
Plus de peur que de mal, les relations de coopération bilatérale entre le FMI et la RDC se réchauffent.
