Après la reconnaissance de la culpabilité du sénateur Jean-Pierre Bemba le 21 mars 2016 par les juges de première instance de la Cour Pénale internationale et de la fixation de la peine rendue public ce 21 juin dernier, le conseil de Jean-Pierre Bemba a officiellement annoncé le lundi 20 juin son intention d’aller en appel de ce jugement.


Les compteurs sont donc remis à zéro et tout redémarrera le 19 sept 2016 ; avec une équipe de défense déterminée à plaider l’innocence de leur client.
Souvenez-vous que la défense avait interpellé la communauté internationale par voie de presse au sujet de l’échec de la CPI à garantir les droits de la défense et à agir de manière impartiale.
Selon l'avocat Peter Haynes, l'impartialité du procès n'a pas été garantie et les droits de son client n'ont aucunement été respectés.

Le sénateur Jean-Pierre Bemba n'était pas responsable en tant que supérieur hiérarchique des actions de ses troupes en République centrafricaine.
Techniquement, le président du MLC pourra recouvrer sa liberté dans 3 ans et 11 mois en tenant compte du mécanisme de réduction de la peine au deux tiers prévu dans l' arsenal Juridique de la CPI ( 18 ans ×2/3 = 12 ans - 8 ans et 1 mois).
En réalité, les 5 juges de la chambre d’appel dont un juge militaire qui disposent du pouvoir de réformer la décision querellée de la Chambre de première instance vont examiner dans le fond et la forme les arguments de la défense qui n’ont pas été entendu par les trois juges Sylvia Steiner (juge président), Joyce Aluoch et Kuniko Ozaki en première instance ; Avec à la clé une possible réduction de peine et/ou une libération à l’issue de cet appel.
En attendant, ce nouvel exercice en Chambre d'appel, Jean Pierre Bemba continue à bénéficier de la présomption d'innocence.
Fait à Bruxelles, le 24 juin 2016.
Dr Mbungani
Consul Général Honoraire
Secrétaire National MLC-EXT
Homme de science
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