Sit-in et grève de faim. C’est là, la décision prise par 29 députés invalidés jadis, en avril 2012, par la Cour suprême de justice, pour revendiquer leurs indemnités compensatoires et divers droits. Ils brisent l’omerta et veulent, absolument, que leur voix soit écoutée dans l’hémicycle ainsi qu'au-delà du palais du peuple. Pour ce faire, ils envahissent la salle d’attente de la chambre basse du parlement congolais. Et, c’est bien à cet endroit que cinq d’entre eux, ont lancé l’opération de revendication avec force. Ils ont ainsi passé deux nuits à la belle étoile sans manger des véritables plats, seul du sucré et, éventuellement, du pain étaient au menu de ces deux journées de siège. Une réunion tripartite gouvernement, bureau de l'Assemblée Nationale et délégués de ces 29 députés invalidés est prévue pour aujourd’hui, mardi 14 juin 2016 afin de trouver une voie de sortie de crise.

Plaidoirie

C’est du jeudi 10 au vendredi 10 juin qu’ils ont envahi la salle d’attente de l’AN. Célestin Bolili, rapporteur des frondeurs, aux prises d’avec des journalistes a confié toute leur motivation. ‘’Dernièrement, il y a eu une décision qui a été prise à Lusaka par le comité directeur de l’Union inter parlementaire demandant au président de l’Assemblée Nationale de libérer tous les droits acquis et les indemnités compensatoires de 29 députés au plus tard, le 15 juin 2016. Voilà qu’aujourd’hui, nous sommes au troisième jour de notre grève de faim ici dans la salle d’attente des députés nationaux de l’Assemblée Nationale ‘’, a-t-il déclaré.

Avis de l’AN

Ces députés invalidés auraient déjà obtenu la majeure partie des frais qu’ils revendiquent, aurait clamé Aubin Minaku, le président de l’Assemblée Nationale, rapporte la radio onusienne à ce sujet. ‘’Nous avons un budget de 500 députés et non de 529 députés. Donc, c’est la République qui doit indemniser par le billet des charges communes. Maintenant, les collègues pensent que c’est plus facile de faire pression sur l’Assemblée Nationale, alors que chaque fois nous leur rappelons que, en soit, c’est le Gouvernement qui doit libérer les fonds. Et ils seront payés soit à la Banque centrale, soit au guichet de l’Assemblée Nationale ‘’, dixit le speaker de la chambre basse. Aujourd’hui, assurément, les choses vont être tirées au clair et les malentendus, pourront être élagués pour une solution à ce problème.
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