*Le Groupe CERENE participe à la troisième édition de la semaine française de Kinshasa, lancée hier à la Halle de la Gombe. Nanti principalement dans l’acquisition de l’information géographique, le traitement de l’information géographique et le développement d’application, maîtrise de la cartographie des données traitées…, le Groupe CERENE entend décrocher un partenariat gagnant-gagnant, avec le Gouvernement de la RDC, susceptible de créer des emplois, transmettre le savoir-faire et surtout, booster l’économie de ce pays potentiellement riche. Son ambition, élaborer la cartographie de la forêt de la RDC, deuxième poumon planétaire, après l’Amazonie, afin de contribuer efficacement à la lutte contre le réchauffement climatique et obtenir la contrepartie, à travers le crédit Carbone.

Le Premier Ministre congolais s’est arrêté pendant environ quatre minutes devant l’emplacement du Groupe CERENE, lors de la visite des stands dressés à la Halle de la Gombe, à l’occasion de la troisième édition de la semaine française de Kinshasa. Accompagné du Ministre des PTNTIC, il s’est montré très attentif au sujet évoqué par l’équipe de cette firme française qui a débarqué en RDC pour la circonstance.

Il s’agit d’une société qui a pu influencer, depuis plus de cinquante ans, la France avec des équipes un peu partout. Aussi, est-elle implantée dans certains pays africains tel que la Côte d’Ivoire. Cependant, en RDC, elle souhaite développer un partenariat gagnant-gagnant avec le Gouvernement. Etant donné l’importance de besoins et le potentiel de développement.

Claude Boisson, Directeur Général de CERENE qui l’a rapporté indique que le premier dossier en cours avec le Gouvernement est lié à la cartographie forestière dans le cadre de la COP 21. ‘’Il est évident que la RDC peut apporter énormément au monde, et que le monde peut également apporter grand à la RDC’’, précise-t-il. D’ailleurs, le monde est à la recherche de ce genre de potentialité, surtout pendant cette période où on parle de changement du climat.

A l’en croire, il est possible d’avoir des ressources aussi importantes que celles générées par les mines, et cela par l’entremise de la forêt de la RD. Congo, deuxième poumon mondial après l’Amazonie. Avec ces ressources, il y a possibilité d’accroître le budget de l’Etat, qui implique la redistribution vers la population, entendu que ces revenus doivent être partagés à partir des provinces, jusqu’aux Entités Territoriales Décentralisées (ETD).

Il précise qu’à partir du moment où Il y a un territoire, des informations géographiques sont possibles. Et, il se trouve que CERENE est spécialiste dans cette information géographique quel que soit le réseau. ‘’Donc, nous pouvons apporter dans la cartographie aéronautique des ressources sécuritaires, dans le secteur forestier, des ressources budgétaires’’, dit-il.

A la question de savoir ce qui n’a pas marché pour son implantation en RDC dès la première participation de CERENE à la semaine française, Claude Boisson répond qu’il y a des spécificités congolaises qu’il n’avait pas encore compris, qu’il estime avoir déjà maîtrisé. Ce qui fait que la 3ème édition de la semaine française sera un déclic et une caisse de résonnance qui permettra de sceller des partenariats bénéfiques pour CERENE ainsi que la RDC.

Approche macro sociétal

Sur cette même lancée, Gérard Royal, Directeur de l’Innovation de CERENE considère que la science géographique c’est la plus belle. Selon lui, une base système d’information géographique constitue une manière d’entrer sur une bonne gouvernance d’un pays par la carte. Pour cela, il compare ce système aux ‘’Smart Play’’, où les enfants fabriquent leurs villes. ‘’Il faut que les gens aient envie d’assimiler leur ville’’, indique-t-il. Et CERENE fabrique ce genre d’outils.

En RDC, il y a des vrais besoins susceptibles de produire de la valeur que cette société a identifiés. C’est le cas de la cartographie forestière qui crée de la confiance, pour vendre du Carbone sur les marchés internationaux. Aussi, figure-t-il la cartographie aérienne à même de mettre le transport aérien civil sur une reconnaissance internationale en vue de faire en sorte que les avions puissent voler au-delà de 15h30. ‘’C’est ça qui va développer le pays’’, rassure-t-il.

Très enthousiaste, il espère que ce contrat sera bientôt signé, et le travail va commencer.

CERENE, ont indiqué ses animateurs, a un savoir-faire qu’il peut transférer très rapidement, c’est-à-dire, former des ingénieurs sur place, entendu qu’il y a notamment, des tas d’opérateurs à Kinshasa, en particulier, et en RDC, en général, qui développeront le besoin de ce cadre. ‘’Nous ferons le transfert de savoir et savoir-faire pour permettre à ce pays d’être autonome et pourquoi pas un modèle pour l’Afrique. Ce qui, évidemment, le poussera d’exporter son savoir-faire’’, conclu-t-il.

Quid de CERENE ?

C’est un bureau d’étude créé en 1964 dont l’activité repose traditionnellement sur une activité d’étude liée à la construction de nouvelles infrastructures et une activité récurrente de fourniture d’informations géographiques liées à la maintenance des réseaux et à leur traçabilité. Ainsi, le métier de CERENE réside-t-il principalement dans l’acquisition de l’information géographique, le traitement de l’information géographique et le développement d’application, maîtrise de la cartographie des données traitées. Pour ce faire, ces cartographies restituées sur différents médias sont destinées à faciliter les décisions stratégiques des gestionnaires de réseaux ou du territoire. Il y a, également, l’organisation de la diffusion des informations localisées vers un public ciblé, technique ou non.
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