Le président provincial de l’Union des " creuseurs " artisanaux de diamants du Kasaï Oriental (UCDAK), Jean Marie Kabuya Mulamba a dénoncé  jeudi le traitement inhumain dont sont victimes les membres de son association de la part des chefs coutumiers, des présidents des comités des mines , des  policiers et autres  services de sécurité.

M.Jean Marie Kabuya Mulamba, qui revient d’une tournée de prise de contacts avec ses membres dans les différentes mines artisanales ouvertes dans le territoire de Tshilenge, a fait savoir que les creuseurs artisanaux se voient ravir du gravier diamantifère après extraction dans les puits et sont arbitrairement arrêtés.

Pour lui, les membres de l’UCDAK sont arbitrairement arrêtés lorsqu’ils revendiquent leurs droits après un travail dur fait, par les responsables des chantiers. La quantité des graviers leur réservés doit être partagée avec les chefs coutumiers et les notables de la cour.

 Autre calvaire, après la laverie du gravier, le diamant obtenu est ravi par le sponsor du chantier qui l’achète à son propre prix. L’UCDAK plaide en faveur de l’implication de l’autorité provinciale et de l’Assemblée provinciale pour soulager les souffrances de creuseurs dans les mines de diamant. Le territoire de Tshilenge compte 37 mines artisanales de diamant dont la plus payante et celle de Tshindima avec plus de 4000 exploitants.
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