*Les congolais vivant aux Etats-Unis d’Amérique ont choisi de célébrer, à Raleigh, en Caroline du Nord, le 56ème anniversaire de l'indépendance du Congo-Kinshasa. Ce, en organisant deux journées de réflexion spécialement consacrées à l’analyse de la situation du pays. Pour les animer, l'Association socioculturelle ‘’Leja Bulela‘’ initiateur de ces assises, a porté son choix sur Noël Tshiani Mudiamvita, un homme qui incarne, selon eux, l'espoir de construire un Congo plus économiquement prospère.L’homme perché dans la tribune avec aisance a, d’une part, analysé la situation actuelle de la RDC, en partant de 1960 et, d’autre part, proposer son remède.
Le mal du Congo
"La RDC va très mal car tous les indicateurs politiques, économiques et sociaux sont au rouge", fait remarquer Noël Tshiani. Pour lui, la RDC est victime de ses politiciens. Et, cet avis a été largement partagé par les participants, a-t-il été rapporté. Depuis 1960 jusqu' à ce jour, argumente-t-il, ils sont nombreux à se succéder dans les institutions de la République. Mais, hélas ! Les résultats du travail de ces derniers demeurent mitigés. La RDC est classée parmi les pays les moins développés de la planète avec la population la plus pauvre du monde en dépit de ses ressources naturelles immenses. 90 pourcent de la population congolaise vit en dessous du seuil de pauvreté, soit 1,25 dollars par jour, d’après des données issues des récentes investigations, scande-t-il. La stabilité du cadre macroéconomique brandie par différents gouvernements depuis 2001 ne sert pas la population. Cette stabilité fictive ne s'inscrit pas dans une vision de développement réfléchie et a enfoncé davantage le pays dans le chaos car, étant assise sur la multiplicité des taxes et droits de douane et le non paiement de la dette publique, ce qui asphyxie l'économie, pousse les entreprises à la fermeture, jette les gens au chômage, et contribue à l'augmentation de la pauvreté et au pourrissement de la situation sociale. Les politiciens Congolais se sont, par ailleurs, distingués par la corruption, le vagabondage politique, le manque de convictions politiques, le culte de la personnalité et le manque d'intérêt pour le bien public. Ils font des discours creux sans résoudre les problèmes de la population, ni développer le pays. Ils sont les mêmes: tantôt avec le président en place comme ses collaborateurs, tantôt comme des opposants lorsqu'on les écarte de la mangeoire. Ils ne sont pas crédibles. Toujours un recommencement perpétuel.
Le remède
Il faut une nouvelle classe politique constituée de nouvelles personnes dont le passé est totalement vierge par rapport à la bouillabaisse dans laquelle plusieurs acteurs actuels de la classe politique se trouvent trempé.
Seules ces personnes d’une virginité absolue en matière de vol, de mauvaise gestion et animées d’un mental vertueux avec comme credo, la quête de la construction d’un Congo prospère pour tous, peuvent prétendre diriger le pays. Selon lui, ces dernières peuvent créer des institutions fortes au lieu d’établir des individus forts et engager, par la suite, de manière irrévocable, la RDC dans une vision de management pour une croissance inclusive dans la durée jusqu’à atteindre le développement du pays. Et, Tshiani Noël se présente comme l’un d’entre eux. Ainsi, parlant d’une vision de management pour développer le Congo-Kinshasa, il a présenté son plan Marshall. La mise en œuvre de cette vision de développement permettrait, selon son auteur, d'atteindre le plein emploi et d'augmenter le PIB par habitant de 394 dollars aujourd'hui à 15.000 dollars en 15 ans. ‘’Un tel succès serait une preuve tangible que l'impossible n'est pas congolais ! Je l'ai fait au Cap Vert, Je le ferais pour mon pays, la République Démocratique du Congo ‘’, a-t-il clamé aux congolais de la diaspora. Du haut de la tribune, il a appelé tous les congolais à rejoindre "la Force du Changement", sa plateforme, pour permettre la mise en œuvre de cette nouvelle vision en l’élisant comme le prochain chef d’Etat de la RDC.
