*Les navettes de l’ancien gouv de l’ex-Katanga, assorties des déclarations contraires
à l’obligation de réserve, sont diversement appréciées.
Des sources rappellent que c’est une décision de justice qui avait autorisé, le 20 mai 2016, Moïse Katumbi à aller en soins à l’étranger. Cela dit, le président du prestigieux club de football, le Tout Puissant Mazembe, reste toujours inculpé d’avoir cherché à déstabiliser son pays en recrutant des mercenaires américains. Et donc astreint au droit de réserve. Ce que n’admet pas Moïse Katumbi. L’homme a toujours réfuté cette accusation qu’on lui colle sur le dos, expliquant que ce n’est pas à cinq mois de la présidentielle qu’il va se lancer dans une aventure hasardeuse de recrutement de mercenaires, qu’il n’avait jamais tentée auparavant, même quand il était opposant, il y a quelques années.

Des voix s’élèvent cependant pour dire qu’au lieu de sillonner le monde, c’est au pays que le célèbre gouverneur honoraire de l’ex-Katanga devrait venir prouver son innocence. Ce, d’autant qu’à ce stade, il a tout le loisir de se défendre dans le cadre du procès en cours.
Car ces mêmes sources font observer, non sans s’étonner un peu, que Moïse Katumbi, pour rentrer en RDC où il doit répondre au dossier pendant des mercenaires, évoque l’avis de ses médecins traitants. Comme dans une interview le weekend du 16 juillet courant sur les ondes de la RTVS1 où joint depuis Washington, Katumbi précisait, " si on me libère la semaine prochaine, je vais arriver avant le président Tshisekedi mais si le médecin me dit de rester un peu, dans ce cas, je rentrerai avec le président Tshisekedi à Kinshasa… ".
Quid alors de ces va-et-vient entre plusieurs capitales occidentales, notamment Bruxelles-Londres-Washington, s’interrogent des sources, entortillées de ne pas voir l’avis du médecin du président du TP Mazembe compter lorsqu’il doit aller aussi loin au pays de l’Oncle Sam, soutenant que "toutes ces navettes mises ensemble sont plus longues que celle séparant Bruxelles de Kinshasa… "

CONTROVERSE AUTOUR D’UNE PHOTO
D’autres sources rapportent même avoir vu, réseaux sociaux aidant, l’ancien gouverneur du Katanga se prendre en photo avec le présumé mercenaire Darryl Lewis, en plein cœur de Washington. Ce qui serait de nature à relancer les suspicions entre les deux hommes.
Plus d’un mois après son arrestation à Lubumbashi et sa détention à l’ANR, l’Américain Darryl Lewis, soupçonné d’être un "mercenaire" au service de Moïse Katumbi, avait été relâché et expulsé du territoire congolais. " Le retour dans son pays ne signifie pas que le dossier est clos pour autant ", avait souligné le Premier avocat général de la République, Victor Mumba, annonçant la mise en place d’une "commission rogatoire internationale ".
Si à Washington, Moïse Katumbi affirme lui-même y être allé pour soutenir des sanctions contre tous ceux qui entraveraient le processus électoral, certaines sources allèguent que la conférence sur la RDC aurait une fois de plus porté sur la balkanisation du pays. Et comme toujours, à l’extérieur, les tenants du démembrement sont toujours enclins à inviter des Congolais…
Pour nombre d’observateurs, Moïse Katumbi ferait œuvre utile en regagnant le pays pour faire face à la Justice qui, à sa demande, pourtant, l’avait autorisé à se rendre à l’étranger pour des soins appropriés. Didier KEBONGO
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top