L’affaire du micro, supposé empoisonné, continue d’alimenter la tribune à palabres. Au Congo, des chaines de télé ont passé et repassé l’image en boucle, montrant un technicien back-liner du FEMUA changer le micro de Papa Wemba, lors de son tour de chant.







Une scène banale que l’on voit à tous les spectacles, considérée par une frange de personnes comme l’acte qui a précipité la mort de Papa Wemba. Depuis lors, la méfiance est de mise chez les chanteurs congolais. Lors des derniers Kundé d’Or à Ouaga, au Burkina Faso, on a pu observer que Koffi Olomidé avait son micro à lui. Il avait effectué le voyage spécialement avec cet instrument. Sur la scène, pendant son concert, il ne s’en séparait presque jamais. Ou du moins il ne le confiait qu’à Cyndi Le Cœur, sa compagne et chef d’orchestre du Quartier Latin.


Idem pour Fally Ipupa venu le vendredi dernier honorer son contrat de première édition de la « Fashion Night », à Abidjan. Fally Ipupa n’a pas attendu la mort de Papa Wemba pour pendre des dispositions particulières. Depuis des lustres, il ne se produit jamais sans son micro personnel. Un instrument doré adapté spécialement à ses cordes vocales. « L’homme prudent voit le mal venir de loin », dit la chanson de l’autre…

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