Par l’entremise de l’Autorité de l’Aviation Civile de la RD. Congo, le Ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba Mwana Ngongo a remis, officiellement, le Certificat de Transporteur Aérien (CTA) à Congo Airways. Cet évènement mémorable a eu pour cadre, jeudi 21 juillet 2016, le Chapiteau du Pullman Hôtel de Kinshasa. Justin Kalumba a annoncé, à cette occasion, une série de mesures importantes dans le but de marquer une rupture d’avec l’ancienne aéronautique, caractérisée par des accidents à répétition et une mortalité au zénith. Parmi ces mesures, il y a le changement d’immatriculation des aéronefs en RDC. Il a indiqué que l’immatriculation 9Q « Q » comme « queue » sera remplacé par 9 S, avec un « S » comme « sure et Secure ». Ainsi, Ce vaste et ambitieux programme de renaissance de l’aéronautique congolaise vise tout simplement la sortie des compagnies aériennes congolaises de la liste de bannissement, autrefois appelée liste noire de l’Union européenne, pour plus de sécurité dans les airs RD congolais.

La compagnie aérienne congolaise Congo Airways est la première compagnie à obtenir le feu vert pour transporter des passagers payants sur ses Boeings en conditions de vol. Ceci démontre l’ambition qu’affiche clairement, a souligné le Ministre de Transcoms, la volonté du Chef de l’Etat de faire de grands pas dans le but de pouvoir sortir de la liste noire de l’Union européenne et de la liste de sécurité de l’OACI à l’échéance du 31 décembre 2017.

Pour le ministre, bien avant cette échéance ultime, le gouvernement envisage l’inscription de Congo Airways sur l’Annexe B de l’UE au 31 mars 2017 et la résorption totale de deux PGS (Problèmes Graves de Sécurité) épinglés par la mission ICVM de 2013, à savoir le défaut de certification et celui de calibration, à l’horizon du 31 décembre 2016.

Au cours de cette cérémonie, il a rappelé les différentes étapes de la procédure administrative qui ont été respectées dans le cadre du processus de l’obtention de ce certificat. Le Gouvernement de la RD. Congo, a-t-il insisté, est déterminé à doter l’aéronautique congolaise d’une véritable autorité de régulation. C’est ainsi qu’il a signé, à Montréal, un Protocole d’Accord avec l’OACI en vue d’un accompagnement très structuré de l’Autorité de l’Aviation Civile de la RDC. Cet accompagnement vise essentiellement le renforcement des capacités du personnel de l’AAC afin de lui doter des compétences requises pour une supervision efficace et crédible de la sécurité et de la sûreté aérienne.

Une autre mesure qu’il a annoncée est celui qui fixe la nomenclature des redevances aéronautiques en RDC : «Cet acte réglementaire va permettre à l’AAC et à tous les autres intervenants du secteur notamment, la Régie des Voies Aériennes (RVA) et la METTELSAT, de disposer des moyens financiers leur permettant d’accomplir, chacune en ce qui la concerne, ses missions publiques, de manière pérenne et autonome, comme c’est le cas dans tous les pays du monde».

A cette occasion, il a recommandé aux compagnies aériennes de se conformer à la normalisation. Selon lui, aucune autre compagnie ne saurait se soustraire d’autant plus que la compagnie nationale vient de prêcher par l’exemple. «Désormais, ne pourront naviguer dans le ciel congolais que les aéronefs des compagnies qui auront satisfait aux 5 phases du processus de certification, avec à la clé, le certificat de transporteur aérien, renouvelable tous les ans, de manière à ne pas laisser aucune place au relâchement », a-t-il martelé.

Le DG de Congo Airways a, pour sa part, donné deux raisons qui ont marqué cette cérémonie. Primo, c’est une première pour la RDC et, secundo, c’est une nouvelle naissance pour Congo Airways. «La compagnie aérienne Congo Airways entre dans l’histoire et devient une compagnie aérienne telle que définie par les organismes internationaux ».

Le DG de l’AAC a rassuré que le principe de la délivrance d’un certificat de Transporteur aérien à une compagnie se fait selon les normes internationales et aux exigences de la loi nationale sur l’aviation civile.

La cérémonie a connu la présence des membres du Gouvernement, des Chefs d’entreprises, des corps diplomatiques et cadres de cette compagnie aérienne. C’est un couronnement de tant des jours de préparation, d’investissements et de travail acharné du gestionnaire de l’AAC, Congo Airways du Cabinet du ministre des Transcoms et de l’ensemble des partenaires. Ces efforts étaient nécessaires pour répondre aux normes internationales.
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