*L’Opposition persiste à y chercher des voies palliatives pour conjurer la précarité de la situation du pays. Sans toutefois, envisager une prolongation du mandat du président actuel au cas où il n’y a pas d’élections en 2016. Moïse Katumbi s’est déplacé de Londres (Royaume Uni) jusqu’en Belgique pour rendre une inédite visite à Etienne Tshisekedi. Telle rencontre n’aurait pas de sens si la question électorale n’était pas relevée au cours de leurs échanges. Les deux personnalités ont montré à la face du monde, qu’elles ont une vision commune notamment, celle de n’admettre aucun glissement.

C’était le 6 juillet dernier que M. Tshisekedi Etienne a accueilli le Chairman du Tout- Puissant Mazembe dans son cabinet de travail de Bruxelles. Son déplacement de la Belgique prouve à suffisance que cet ex-gouverneur du Katanga devient convalescent et peu de temps après, tel qu’il l’a promis à travers les médias, il foulera les pieds sur la terre de ses ancêtres pour prouver son innocence et continuer son combat politique. Bien que son retour présage plusieurs événements auprès des congolais, Moïse Katumbi a, d’une même voix que Tshisekedi, souligné que le Chef de l’Etat devrait procéder à la « passation civilisée du pouvoir à son successeur, le 19 décembre 2016».

Dans leurs entretiens, celui qui détient la clé de l’élection, Corneille Nangaa, n’est pas passé sous silence. Les deux convalescents l’ont invité à l’impartialité pour épargner le peuple du «glissement du mandat présidentiel». Ici, les choses sont bien lucides. Ainsi, l’idée sur l’impossibilité d’organiser la présidentielle telle que soutenue par Nangaa est clairement récusée par toutes les corporations du «Rassemblement pour la Défense des Valeurs de la République».

Au sujet de l’enrôlement, Etienne Tshisekedi estime qu’il n’en est pas question. Il l’a si bien souligné dans son discours du 30 juin et dans ses autres communications. Entre-temps, au pays, Bruno Mavungu, SG de l’Udps, est monté au créneau, la semaine dernière, devant la presse où il a communiqué efficacement sur la question électorale. Dans ses dires, l’Udps n’a pas admis l’option sur l’impossibilité à la Ceni de convoquer l’élection. A l’en croire, c’est au dialogue d’en apprécier.

D’où, l’urgence s’impose que le dialogue soit convoqué bien avant le mois de septembre. Les analystes pensent que le Dialogue politique devenant de plus en plus multiforme risquerait de perdre même sa vraie substance.

Au même chapitre, Etienne Tshisekedi a informé à Katumbi des actions à mener la fin de ce mois en vue de « contraindre le pouvoir en place à accepter l’organisation du Dialogue selon l’esprit et la lettre de la Résolution 2277 du conseil de Sécurité de l’ONU ». Cela est-il possible, du moment où le commandant suprême recommande au Facilitateur de convoquer vite ce dialogue ? Où va-t-on dans cette divergence de vues? Répondant oui aux démarches Tshisekidistes, Katumbi compte atterrir, lui aussi, au pays afin de prouver son innocence.

Tout compte fait, les deux opposants se sont penchés sur ce qui le préoccupe à cœur. D’abord, Katumbi a parlé de ses démêlées judiciaires et de son état de sa santé. Tshisekedi s’est, lui, transformé tout de suite en avocat qui a demandé la liberté pour Moïse auprès du Gouvernement.

Dans tous les cas, le regard reste braqué sur cette fin du mois juillet. Le grand rendez-vous est celui du meeting du sphinx de l’Udps, le 31 juillet. Tandis que l’autre, c’est celui de l’enrôlement du Nord-Ubangi. Bien plus, l’échéance de l’Union Africaine quant à la convocation du dialogue, c’est aussi au courant de ce même mois de juillet. Cependant, Kodjo saura-t-il s’y prendre dans ce temps, si bref soit-il ?
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