Bill et Hillary Clinton, complices du deuxième génocide congolais. C’est l’une des raisons pour lesquelles Bill Clinton pousse sa femme à devenir présidente de la République des États-Unis pour finir le travail inachevé : la balkanisation effective de la République Démocratique du Congo (RDC).
Deux fausses élections présidentielles organisées dans un pays occupé avec la complicité de deux présidents de la « CENI » traîtres et corrompus : en 2006, c’était le défunt abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu (que son âme ne repose pas en paix ! ) et, en 2011, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga .

Ces deux anciens présidents de la « CENI », ayant respectivement représenté l’Église Catholique et Protestante, avaient volé la victoire du peuple congolais en proclamant comme vainqueur en 2006 et 2011 le candidat perdant « Joseph Kabila » – un extrémiste et tueur Tutsi-Rwandais – qui nous a été imposé à la tête de nos institutions par les ennemis du peuple congolais.

La haute trahison de ces deux collabos a grandement favorisé la consolidation du pouvoir d’occupation imposé au Congo par les Américains (dont Bill Clinton & Cie) – commanditaires de l’occupation et complices du deuxième génocide congolais – et leurs alliés traditionnels notamment la petite Belgique (dont le minable Louis Michel & consorts), l’Angleterre (avec Tony Blair et Cie), le Canada, l’Israël, l’Allemagne, l’Australie, (…) ; sans oublier leurs multinationales.

Donc, la séparation des églises et l’État est une des conditions nécessaires pour la libération de nos peuples du Néocolonialisme et du sous-développement mental.

En Europe d’où sont venus le colonialisme, le néocolonialisme et ces églises, il y a la nette séparation des églises et de l’État par la loi. En France, par exemple, il y a la Loi du 9 septembre 1905, celle consacrant la laïcité comme en Belgique, au Portugal, et partout dans toute l’Europe. Certains considèrent même la Religion comme « l’opium du peuple » ou l’aliénation mentale.

Ceux qui nous ont amené ces églises l’ont fait de manière à nous aliéner mentalement. Au Congo, l’église faisait partie des 3 piliers officiels du colonialisme. Ne pas le reconnaitre c’est de la mauvaise foi. Pour sortir de ce sous-développement mental, il faut agir conformément à la Révolution française de 1789. Il faut séparer l’État et les églises. Dans toute l’Europe, du Nord au Sud, et de l’Est à l’Ouest, les européens avaient vite compris cette leçon première de la libération des peuples de cette emprise. L’Europe avait ordonné cette séparation par des lois votées par leurs parlements respectifs.

En effet, il n’est pas admissible qu’au Congo – lié à l’église catholique romaine par une convention colonialiste datant de 1906 jusqu’à ce jour –, malgré l’indépendance fictive, aucun changement n’a eu lieu, et aucune indépendance ou libération effective n’a jamais existé. Et l’église notamment catholique et les « binzambi-nzambi », devenues complices, agissent impunément comme dans un pays conquis alors qu’elles ne sont que des effets importés dont leurs intérêts égoïstes sont diamétralement opposés aux intérêts suprêmes du peuple congolais. Il y a lieu de remédier et mettre fin à cette ingérence néocolonialiste.

Pour votre information, quatre jours seulement après la proclamation de « l’indépendance au 30 juin 1960 », le 4 juillet 1960, l’abbé MALULA demandait déjà aux syndicats d’aller en grève pour revendiquer leurs salaires mais en réalité c’était pour s’opposer à Lumumba. Pire encore, l’église catholique et l’abbé Malula étaient les premiers à déclarer ou qualifier Lumumba de communiste. Donc, ils avaient participé d’une façon ou d’une autre à son assassinat politique. En plus, Mgr Monsengwo, longtemps siégeant dans les différents gouvernements Mobutu, s’est improvisé (sic) président de la Conférence Nationale Souveraine. Et les résultats sont là : la commission des « Biens mal acquis » et celle des « Assassinats » n’avaient pas été déballé sur l’ordre de Bruxelles, Washington et Rome. Ensuite, les occupants arrivent dans notre pays dès 1996, l’église injecte ces éléments dans le pouvoir d’occupation : les Malu Malu, les Ngoy Mulunda, et consorts. Les résultats sont là en face de nous, on peut les vérifier par 1+1=2. Il y a lieu d’agir comme les « initiateurs de ces églises, donc les Européens » : il faut qu’il y ait une séparation des églises et de l’État, sinon c’est la mort dans l’âme que nous courrons en voulant être plus royalistes que le roi.

Par ailleurs, la théologie de la libération était une notion philosophique venant de l’Amérique latine avec Mgr Camara du Brésil. Au Congo, ce sont des aventuriers qui se sont emparés de cela sans aucune base mais par simples aventures. Tout le monde est devenu pasteur, voire bishop ou archibishop, alors que « bakolo nzungu madesu » disent que : il faut avoir une Licence en théologie et faire deux ans après, pour devenir « pasteur ». « Nzela ya Licence ezali mosika, donc il faut tokatisa nzela mokuse. Moto nyonso akoki kokoma pasteur » y compris les voyous et les sorciers. Quelle philosophie de la misère ! Ou, quelle misère de la philosophie !

Cette leçon doit nous servir de prise de conscience, car la Libération est un processus de longue haleine et il nous faudra des sacrifices pour s’en sortir. Demain, la séparation de l’État et des églises doit être totale si nous voulons nous libérer de tous ceux qui veulent notre misère à la place de notre Liberté. Les agents néocolonialistes sont derrière ces églises pour nous infiltrer et nous bloquer pour toujours. Ils ne veulent pas de notre Liberté, de notre Libération mais de notre aliénation mentale. Débarrassons-nous de tous ces agents nuisibles de l’impérialisme et nous seront libres et libérés. Ceux qui s’entêtent et qui insistent en mélangeant les affaires de l’Etat et celles des églises freinent par tous les moyens notre Libération spirituelle, politique, économique, et autre. Au Congo, ce commerce là s’appelle les « binzambi-nzambi ». Et cela doit prendre fin pour que notre peuple ne soit pas aliéné ad vitam aeternam.

Enfin, le Congo de demain doit être débarrassé de tous ces sorciers-là qui se cachent derrière la Bible alors qu’ils sont en réalité des antichrists. N’oubliez pas aussi que ce sont les missionnaires catholiques et protestants qui avaient alerté les colonialistes belges en vue d’arrêter Simon Kimbangu et tenter de le faire taire définitivement mais en vain. Combien de cadavres peut-on compter dans leurs placards alors qu’ils se proclament serviteurs de Christ ! Non, barrons la route à tous ces sorciers et criminels qui se cachent derrière leurs religions et leurs églises afin d’accompagner l’occupation Américano-Belgo-Tutsi. Luttons pour réussir. Cette victoire est sûre et certaine, car nous défendons une cause légitime, noble et juste ! INGETA !

FAIT À MBANZA-NGUNGU, LE JEUDI 14 JUILLET 2016

« Sé/Cellule Mfumu LUTUNU »


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